Sur les 200 agglos de plus de 25 000 habitants, hors région parisienne que la Fédération Procos étudie chaque année, la vacance commerciale dans les centres-villes a encore augmenté d’un point entre 2104 et 2015, passant à 9,5% contre 8,5% l’année précédente.
Si la hausse peut paraître faible, c’est le nombre de villes ayant un taux de vacance supérieur à 10% qui est particulièrement parlant : en 2001, 87 centres-villes bénéficiaient d’une situation favorable avec un taux de vacance inférieur à 5%, ils ne sont plus que 15 en 2015.
A l’inverse, 23 centres-villes connaissaient une vacance supérieure à 10% en 2001, alors qu’ils sont désormais une centaine. « C’est un phénomène structurel, qui se diffuse sans logique territoriale. Globalement, les grandes villes et les métropoles sont les plus résilientes face au phénomène, explique Pascal Madry, directeur de Procos.
Communes touristiques et métropoles en tête de gondole
Une quinzaine de villes résistent bien, avec un taux de vacance inférieur à 5%. On peut les classer en quatre catégories :
les communes touristiques, qui bénéficient, en plus de leur population, de revenus importés liés à la fréquentation touristique, comme Bayonne et Biarritz, championnes de la non vacance ;
les communes qui sont éloignées d’une grande ville ou métropole, et qui bénéficient donc d’un marché captif, comme Cahors, Périgueux, ou Laval ;
les métropoles ;
enfin quelques communes ...
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Gazette des Communes