« L’inquiétude persiste », titre cette année l’Observatoire national de l’action sociale (Odas). La situation financière des départements reste en effet précaire, du fait de l’explosion des dépenses sociales, qui représentent toujours 65% des dépenses totales de ces collectivités. La charge nette relative aux dépenses sociales a augmenté, sur la période 2010-2015, deux fois plus vite que l’ensemble des autres dépenses des collectivités : +25% contre +11%. Les départements doivent donc revoir à la baisse, voire abandonner, d’autres politiques (soutien aux communes, subventions aux associations…), y compris dans le domaine social, notamment sur les politiques de prévention.
Mais, contrairement au bilan de l’an dernier, la présentation des données pour 2015 s’est faite sans le discours catastrophique sur la mort programmée de l’échelon départemental.
A lire aussi :
- Le coût du RSA, cause d’accroissement des inégalités entre départements
« En 2015, les département s’en sont ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Club Santé Social
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés