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Environnement

Algues Vertes en Bretagne : l’Ademe encourage les projets de méthanisation

Publié le 02/09/2010 • Par Xavier Debontride • dans : France, Régions

Gilles Petitjean, directeur régional de l’Ademe en Bretagne, précise, dans une interview à La Gazette des communes, le 2 septembre, les objectifs de l’appel à projets en faveur de la création d’unités de méthanisation dans les bassins versants touchés par les algues vertes.

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L’Ademe a présenté le 1er septembre les modalités de l’appel à projets « méthanisation ». Quelles en sont les grandes lignes ?
Gilles Petitjean :
il s’agit d’un programme d’aide à l’agriculture avec des engagements financiers pour limiter les flux d’azote vers les côtes et expérimenter avec les agriculteurs bretons la nécessaire mutation environnementale. Le développement de la méthanisation (1) s’inscrit dans la lutte contre les marées vertes. Comme il s’agit d’un dossier complexe, nous avons organisé l’appel à projets en deux phases, pour permettre à tous ceux qui souhaitent y participer d’avoir le temps de bien préparer les choses. La première phase sera close fin décembre, la seconde fin juin.

Quels types de projets souhaitez-vous accompagner ?
Le panel est large, et le montant des investissements devrait être compris entre 500 000 euros et 2 à 3 millions d’euros, en fonction de la taille des équipements envisagés. Cela ira de la petite installation de 100 MWe chez un agriculteur indépendant, à l’opération plus importante portée par une collectivité ou un groupement. Dans tous les cas, il s’agit de méthaniser les lisiers et fumiers excédentaires des baies à algues vertes et de substituer 50% des engrais minéraux utilisés dans ces zones par du digestat de méthanisation.

Quels sont vos objectifs ?
Nous visons la construction d’une vingtaine d’installations dans les bassins versants situés en amont des huit baies concernées par les algues vertes. Compte tenu des délais d’instruction des dossiers, les premières devraient voir le jour fin 2012. Il faudra structurer l’offre : actuellement, il existe cinq ou six entreprises en Bretagne susceptibles de construire des unités clés en mains. Mais à terme, notre objectif consiste à réaliser 50 à 100 installations par an en Bretagne.

Quel sera le montant des aides accordées ?
Il n’ya pas d’enveloppe prédéfinie. En principe, les aides devront permettre d’atteindre un retour brut sur investissement au bout de six ans. Nous travaillons actuellement à la mise au point des instruments financiers adaptés à ce type de marché. L’Ademe travaille avec deux chargés de missions qui vont instruire les dossiers dans leurs dimensions techniques et juridiques, et dont les postes sont en partie financés par les conseils généraux et le conseil régional de Bretagne.

Régions

Notes

Note 01 La méthanisation de matières organiques est une fermentation en l’absence d’oxygène qui a lieu dans une cuve fermée (appelée digesteur), chauffée et agitée. Ces matières organiques ainsi traitées produisent du biogaz et du digestat. Le biogaz, valorisable énergétiquement, est composé de 50 à 70% de méthane ; le digestat, produit liquide (5-10 % de matière sèche), est composé d’une fraction stabilisée de la matière organique d'origine et des éléments fertilisants. Ce digestat peut être épandu au champ (source : Ademe). Retour au texte

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Agriculture et énergie, une chance pour les Bretons

07/09/2010 09h35

Relocaliser l’économie bretonne par le développement d’une production autonome et localisée vaut mieux qu’une agriculture à l’abandon et une importation d’une énergie majoritairement thermonucléaire. Pour autant, ces projets de méthanisation doivent être directement liés au sol des exploitations agricoles tout en favorisant la santé économique des petits et moyens producteurs et que la production de ces bioénergies ne doit pas concurrencer la production des biens alimentaires.
Une unité de méthanisation de 110 kWh à été construite a proximité de Pontivy (Moustoir-Remungol). Monsieur Onno, producteur de porcs s’est inspiré de l’expérience allemande (5 à 7000 installations) pour concevoir et installer chez lui une station de traitement permettant une production annuelle d’électricité de un million de kilowatts (soit l’équivalent de la consommation de 300 ménages). La chaleur dégagée par la fermentation est utilisée pour chauffer ses bâtiments d’élevage, son habitation et bureau, des maisons voisines et aussi une champignonnière bio créant ainsi 3 emplois supplémentaire; l’électricité produite à partir du méthane est revendue à l’EDF. La valorisation énergétique des lisiers de porcs a permis aux producteurs allemands de devenir très compétitifs sur le marché européen tout en fragilisant l’ensemble de la filière bretonne. Il faut souligner que ces agriculteurs allemands gagnent plus d’argent à produire de l’électricité que de la viande de porc. L’agrandissement inconsidéré de nos élevages de porcs aggraverait les problèmes environnementaux sans résoudre notre perte de compétitivité !
En France, le prix de rachat par l’EDF reste assez dissuasif afin d’éviter une généralisation de l’autonomie énergétique des territoires. L’unité de production de monsieur Onno fonctionne à pleine capacité depuis le 26 mars dernier et a déjà produit 450 000 kW.
Tout en freinant notre autonomie énergétique, la France s’accroche à son monopole lucratif de l’énergie et du tout nucléaire. Il faut condamner cette politique calamiteuse, onéreuse et destructrice d’emplois. Le transport d’énergie en France génère plus de 30 % de déperdition ! la région a régulièrement du mal à assurer ses pics de consommation en hiver. Il faut dire que sa production d’électricité ne couvre que 8 % de ses besoins. Plus des deux-tiers de l’électricité entrant sur le réseau en Bretagne est d’origine thermonucléaire. Elle vient des centrales de Flamanville dans le Cotentin et Chinon en Indre-et-Loire. Le dernier tiers est produit par la centrale thermique de Cordemais près de Nantes qui fonctionne au charbon et au fioul.
Il s’agit de bon sens qui vise à produire et consommer localement pour le bien des producteurs, des consommateurs et de l’environnement par le biais de projet territoriaux à l’échelle humaine. Les élevages « concentrationnaires » ne disparaitront pas du jour au lendemain. Il n’en n’est d’ailleurs pas souhaitable. Tout le monde ne peut pas s’offrir le luxe de manger bio.
Pour la Bretagne et les Bretons les enjeux sont de taille :
Pour l’agriculteur :
Source de revenus garantis, diversification des activités, compétitivité ;
Valorisation de la biomasse agricole (couverts végétaux uniquement) ;
Autonomie énergétique de l’exploitation ;
Amortissement de l’installation sur 7 ans.
Pour le territoire :
Valorisation des déchets organiques (agriculteurs, collectivités, industries) ;
Valorisation économique : conception/réalisation par des entreprises locales ;
Retombées économiques et création d’emplois.
Pour l’environnement :
Production d’énergie renouvelable au niveau local ;
Réduction des gaz à effet de serre (- 600 Teq CO2 pour cette station) ;
Arrêt d’achat d’engrais azotés et réduction des fertilisations ;
Couverts végétaux préservant les sols et évitant les lessivages de minéraux ;
Maîtrise des odeurs et diminution du taux de nitrate dans l’environnement ;
Matériaux facilement recyclables.
Pour la Bretagne, cet exemple est à généraliser. Il est impératif de promouvoir une agriculture familiale de qualité, viable et durable, respectueuse de son environnement et créatrice d’emplois non délocalisables. Il faut refuser la mise en place d’unités industrielles lourdes fonctionnant avec des capitaux étrangers au bénéfice des fonds de pension. Il n’est pas souhaitable de concentrer une production qui se ferait au détriment de l’environnement et des hommes tout en fragilisant un peu plus notre tissu économique.
Comme Monsieur Onno, nous ne pouvons compter que sur notre propre détermination pour défendre nos intérêts vitaux. Le renforcement du revenu des agriculteurs est le seul moyen de pérenniser une activité essentielle à l’économie et à l’emploi breton. L’éolien, l’hydrolien, la méthanisation sont des opportunités à saisir pour créer des emplois et accéder à une plus grande indépendance énergétique de la Bretagne.
Pour tous agriculteurs ayant un projet de méthanisation, vous pouvez contactez la société Evalor. C’est une entreprise française et non une filiale allemande qui a la capacité de vous aider à la réalisation de votre unité. N’hésitez plus si vous avez un projet de méthanisation, leur étude de faisabilité est gratuite. Pour les contactez : 02 96 74 56 57.

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