Avec ses 102 lycées, la région est confrontée à un « patrimoine hétérogène » consommateur en 2009 de 17,5 millions d’euros d’énergie.
Un plan global a déjà été lancé avec des audits énergétiques des lycées (20 en 2010) et un programme d’investissement de 15 millions chaque année à partir de 2011. Mais la région était à la recherche de nouveaux outils qui permettent « de ne pas augmenter le recours à l’emprunt ».
C’est l’objet du CPE, un des premiers en France, qui vise 18 lycées, certains « vétustes », pour lesquels les travaux seront lourds, et d’autres plus récents « sur lesquels les objectifs pourront être atteints par la mise en place d’outils de télégestion ».
Eiffage s’est engagé à réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 35 % et une réduction des gaz à effet de serre de 49%. D’ici à 2025, le coût global du CPE atteint 48 millions d’euros HT, avec une redevance régionale annuelle de 4,3 millions d’euros, ce qui « représente, selon François Bonneau, président (PS) de la région, « 0,57 % de la capacité de financement annuelle de la région ».
Mais ce recours à un contrat de partenariat a entraîné la césure de la majorité de gauche lors de la dernière session fin juin.
Écologistes et communistes se sont désolidarisés de cette mesure « qui donne la maîtrise d’ouvrage à des groupes financiers dont l’objectif est de maximaliser les profits ». Le CPE a donc été validé par les seuls votes du PS et de l’UMP.
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