La communauté urbaine du Grand Toulouse réorganise ses outils d’aménagement urbains. Le principe du regroupement des trois sociétés d’économie mixtes existantes a été décidé lors du conseil communautaire du 18 juin.
La communauté urbaine toulousaine souhaite ainsi éviter la concurrence entre les trois structures qui ont un périmètre d’intervention commun. Pour consolider la nouvelle société d’économie mixte locale (SEML), le poids des capitaux propres du Grand Toulouse sera renforcé. La mise en place de cette nouvelle structure n’interviendra pas avant 2011 pour laisser le temps aux 69 salariés de construire un projet commun.
Sans plus attendre, la communauté urbaine souhaite, dès septembre, lancer la société publique locale d’aménagement (SPLA), telle que le permet la loi du 13 juillet 2006. Cette seconde structure d’aménagement, l’une des premières du genre, créée en partenariat avec le conseil régional Midi-Pyrénées, à capitaux exclusivement publics, sera plus particulièrement dédiées à la réalisation des deux grands projets de l’agglomération : le transfert du parc des exposition au nord, sur la commune de Beauzelle et le ré-aménagement du quartier de la gare Matabiau, dans le centre ville de Toulouse, en prévision de l’arrivée du Train à Grande vitesse (TGV).
Il ne s’agit pas de fusionner trois structures existantes pour en recréer trois autres, explique Alain Fillola élu de Balma et président de la commission aménagement et politique foncière du Grand Toulouse. La fusion fait suite à un audit réalisé par trois cabinets d’expertise. L’objectif est de disposer d’outils suffisamment dimensionnés et complémentaires, à la mesure de notre projet d’aménagement urbain. La Sem classique est adaptée pour des opérations de moyenne importance, de type Zone d’Aménagement concerté (ZAC), en partenariat avec des financeurs privés. La SPLA, nous permet plus de souplesse et de rapidité d’intervention, et donc de contrôler entièrement des projets structurants de grande importance, sans passer par le champ de la concurrence.
Pour garantir des économies d’échelle , une troisième structure, un groupement d’intérêt public (GIP), assurera les fonctions supports communes ( juridique, finances, communication). SEML, SPLA et GIE seront regroupées en un lieu unique.
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