La ville de Bordeaux et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour se sont associées au Conseil de l’Europe pour proposer deux tables rondes et trois conférences-débat autour de la place du citoyen dans la gouvernance, de la proximité avec les habitants et de la transparence des collectivités envers leurs administrés.
Parmi la vingtaine d’intervenants attendus au Palais des congrès de Bordeaux les 24 et 25 juin 2010, le ministre du Budget, François Baroin, le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, le secrétaire général du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Andréas Kiefer, ou bien encore le directeur des analyses et de l’économie de l’Association nationale des villes et régions de Norvège, Kjell-Torgeir Skjetne.
Depuis 2007, avec la mise en place de nos instruments de gestion administrative et financière durables, nous avons déjà fait beaucoup. Ce colloque est né de notre rencontre, il y a un an, avec les groupes de recherches réunis par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour autour de la performance de l’action publique locale. J’espère y trouver de nombreuses sources d’inspiration !, a expliqué le maire de Bordeaux.
Parmi les réalisations les plus symboliques, la commande, à deux reprises, de sondages de satisfaction sur l’action municipale (2004 et 2008, avec l’IFOP), l’installation, à l’issue des élections municipales de 2008 de maires adjoints de quartiers et enfin l’ouverture d’une première plateforme numérique de concertation, prévue pour la fin de l’été 2010.
La ville de Bordeaux a également créé un poste de fonctionnaire A+ en 2007, centré sur cette double mission de performance et de proximité et rattaché au secrétaire général. Fraichement diplômé de l’Institut national des études territoriales et titulaire du concours d’administrateur territorial, un ancien élève de Sciences Po Paris, Benoît Lion, endosse ce rôle de coordinateur depuis mars 2007.
Il ne s’agit pas d’une simple performance financière, déclare ce dernier. Notre projet social, voté il y a quelques mois, doit être intégré à toutes les politiques publiques. Je m’appuie sur les cinquante-cinq responsables de programme de la ville, détaille Benoît Lion, selon qui ce colloque est un moment de réflexion important, avec une ouverture à l’international inédite, avec près de dix nationalités représentées.
Plus de 500 élus, fonctionnaires, responsables territoriaux et universitaires sont attendus, mais aussi des étudiants et des acteurs associatifs, qui peuvent venir gracieusement.
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