Ce ne sera pas un guichet à subventions, cet argent a vocation à créer un effet de levier en priorité dans les petites entreprises de technologie et de service, prévient Nathalie Kosiusko-Morizet, secrétaire d’Etat à chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique.
Les modalités juridiques de la participation de l’Etat sont en cours de définition car ces crédits ont un emploi différent des dispositifs d’aides aux entreprises déjà existants.
Les PME/PMI ont donc un mois pour répondre à cet appel à projet autour de 9 thématiques identifiées comme prioritaires. Notons un volet entier consacré à la ville numérique, dans lequel la secrétaire d’Etat souhaite voir présenter des projets liés à de nouveaux modes de transport intelligents, mais aussi au télétravail et à l’organisation de télécentres.
Pour l’e-santé les solutions qui pallieront les « déserts médicaux » seront les bienvenues.
Pour l’e-éducation, le champ d’exploration sera lié aux innovations pédagogiques mais en aucun cas l’équipement des écoles.
La répartition de l’enveloppe n’est pas encore figée. Seuls trois domaines ont déjà un budget : 500 millions d’euros sont prévus pour le « cloud computing », 250 millions pour les compteurs électriques intelligents (les « Smart Grid »). Et enfin, une part belle sera faite à la culture dans le cadre des investissements liés à la numérisation des contenus, avec une enveloppe de 750 millions d’euros.
Les 2 milliards consacrés au développement d’infrastructures très haut débits sont quant eux dissociés de cet appel à projet.
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