Une carte IGN de la future grande région, des magazines de communication totalement dédiés aux « chantiers de l’union » et « cap sur l’union », des journalistes venus des deux territoires à la conférence de presse à Clermont-Ferrand, et même quelques-uns qui assistent par visioconférence depuis le Puy-en-Velay et Aurillac… les présidents des conseils régionaux de Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne, et d’Auvergne, René Souchon, tiennent à le démontrer par tous les moyens : l’union des deux régions est en marche et elles seront prêtes à fonctionner dès le 1er janvier 2016.
Agents volontaires
« Nous avons enclenché le travail dès le lendemain de l’annonce du président de la République. Le bilan, c’est un an de travail au service de la grande région. Nous avons beaucoup travaillé avec nos administrations pour être à pied d’œuvre le moment venu », a expliqué René Souchon.
« Un travail très approfondi a été réalisé par nos services, dans un état d’esprit très constructif. Nous voulons être au rendez-vous le 1er janvier, tant sur le plan administratif que sur le plan financier, pour mettre en œuvre la grande région », a souligné Jean-Jack Queyranne.
Vingt groupes de travail thématiques ont permis à 500 fonctionnaires territoriaux -volontaires- des deux régions, de plancher sur différents thèmes, en avril à Clermont-Ferrand et en mai à Lyon, pour analyser comparativement les politiques publiques, ouvrir les chantiers sur les fonctions supports, appréhender les problèmes, proposer des solutions et apprendre à se connaître. « C’est parce que nous avons commencé il y a un an que nous sommes à un point aussi avancé », assure Jean-Michel Bossard, le DGS de la région Auvergne.
Kyrielle d’annonces
Jean-Jack Queyranne et René Souchon ont lancé une kyrielle d’annonces sur les avancées de leur travail commun : la mise en place d’un aller-retour direct en TER entre Clermont-Ferrand et Lyon à partir du 10 décembre, et un autre l’année prochaine ; la création d’un GIEC régional sur l’évolution climatique, ainsi que d’une agence régionale de la biodiversité, l’extension du périmètre de la SPL (société publique locale) Efficacité énergétique et du fonds ENR (énergies renouvelables) rhônalpins au territoire de l’Auvergne ; l’intégration du Creps de Vichy, que Jean-Jack Queyranne a visité hier, dans le giron régional ou encore le maintien du rectorat de Clermont-Ferrand ; la mise en place de groupements de commandes et la convergence des marchés publics.
Néanmoins, Jean-Jack Queyranne a reconnu que « la convergence des politiques publiques se fera sans doute sur la durée d’un mandat. Ne serait-ce que pour des raisons techniques, des chronogrammes différents des contrats pluriannuels, il faudra au moins un mandat pour harmoniser tout ça dans le temps ».
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