La consultation des Nanterriens sur l’adhésion à la communauté d’agglomération du Mont-Valérien a commencé. Cette phase de débat avec la population durera trois mois, jusqu’au 29 juin, date à laquelle le conseil municipal de Nanterre se réunira pour voter l’ultime décision.
Ce sera l’occasion pour « la rouge » Nanterre de rallier ses voisines UMP Rueil-Malmaison et Suresnes. Les deux villes se sont regroupées au sein de la Communauté d’Agglomération du Mont-Valérien, le 1er janvier 2009. L’ensemble pèse 123 000 habitants sur 1 834 ha.
Elles n’ont jamais caché leur volonté de tendre la main au communes avoisinantes, Courbevoie, Puteaux, La Garennes-Colombes, éventuellement la communauté d’agglomération Cœur de Seine (Saint-Cloud, Garches, Vaucresson), et surtout Nanterre.
Les points communs entre les trois communes sont nombreux : la situation géographique, qui les voit se partager le Mont-Valérien, et les mêmes problématiques d’emplois et de logements avec des bassins d’emplois tournés vers le pôle d’affaires de la Défense.
Pour le maire de Nanterre, Patrick Jarry, à la tête de l’Etablissement public d’aménagement Seine-Arche (EPASA), farouche opposant aux projets d’extension de la Défense, qui seront portés normalement avant cet été par une structure commune EPASA-EPAD, c’est surtout l’occasion de peser davantage dans le débat. Le maire communiste avait proposé cette adhésion lors du conseil municipal du 16 février.
Si la ville le décide, l’opération pourrait être effective au plus tard le 1er janvier 2011. Le nouvel ensemble pèserait 213 000 habitants sur un territoire où le Grand Paris mène de grandes ambitions. Et où le quartier d’affaires de La Défense est appelé à s’étendre dans les années à venir.
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