Le 24 septembre, l’Association des régions de France (ARF) a commenté les récentes sorties de l’exécutif sur la réduction des effectifs dans la fonction publique territoriale en s’interrogeant pour savoir s’il s’agissait d’«ignorance ou de mauvaise foi».
François Fillon a critiqué le recrutement de 36.000 fonctionnaires territoriaux par an le 18 septembre au Puy-en-Velay puis Nicolas Sarkozy a donné le chiffre de 30.000 lors de son déplacement à New-York. «L’exagération est telle dans les deux cas que la charge en deviendrait insignifiante, si elle n’était pas la confirmation d’un état d’esprit malveillant à l’égard des collectivités, à la veille des débats sur la réforme territoriale et? à six mois des élections régionales», réagit l’association.
Cette dernière rappelle qu’au 31 décembre 2007 la FPT emploie 1,75 million d’agents et que «les effectifs ont augmenté de 3% en moyenne annuelle depuis 1996».
L’ARF dénonce le fait que «l’Etat veuille imposer aux collectivités territoriales le non remplacement d’un départ sur deux à la retraite est totalement contradictoire avec le principe constitutionnel de libre administration des collectivités locales».
«L’Etat n’a jamais transféré les emplois d’encadrement correspondant aux compétences transférées? donc les régions ont dû recruter des cadres, par exemple pour gérer les TER et le personnel TOS !» ajoute les présidents de conseils généraux.
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