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Climat

La feuille de route des collectivités inchangée en 2010 pour les négociations climatiques

Publié le 06/01/2010 • Par Euractiv.fr • dans : Europe • Source : EuroActiv.fr

Absente de la rapide déclaration adoptée à Copenhague au mois de décembre, les collectivités territoriales reprendront leur lobbying en 2O1O. Après que les pays industrialisés se seront positionnés sur leur réduction d'émission de CO2.

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Copenhague n’est pas la défaite des collectivités. Selon le négociateur en chef des Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), qui représente les maires et autorités locales de 136 pays, Ronan Dantec [vice-président de Nantes Métropoles, ndlr], la nature du texte adopté à Copenhague explique pourquoi il est logique que les collectivités ne soient pas mentionnées.

Les maires et reprĂ©sentants des rĂ©gions au sein de CGLU ont toutefois exprimĂ© leurs inquiĂ©tudes après la rĂ©union de Copenhague. L’absence d’objectifs juridiquement contraignant et de la reconnaissance du rĂ´le des sphères locales et rĂ©gionales crĂ©ent, selon eux, des obstacles pour atteindre les objectifs de rĂ©duction d’Ă©mission.

C’était pourtant presque gagné. Après un lobbying intense, au cours des semaines qui ont précédé la conférence internationale sur le climat de Copenhague, les collectivités avaient obtenu de figurer dans le préambule du texte de déclaration finale. Ce projet, qui tenait la corde jusqu’au dernier jour des négociations, mentionnait clairement le rôle des gouvernements locaux et infranationaux, indique Ronan Dantec.
Quoi qu’il en soit, la feuille de route des collectivités européennes et mondiales dans le cadre de la négociation climatique international reste la même pour 2010, ajoute M. Dantec, même si elle a pris un peu de retard.

La mention des collectivitĂ©s dans l’accord qui pourrait ĂŞtre conclu Ă  Mexico en dĂ©cembre 2010 pourrait faciliter l’action des rĂ©gions, en asseyant leur pouvoir dans certains domaines oĂą la dĂ©centralisation n’est pas acquise mais oĂą l’efficacitĂ© est censĂ©e ĂŞtre supĂ©rieure au niveau local qu’au niveau national.

Tout d’abord l’attente
Reste donc Ă  attendre. Tout d’abord le 31 janvier. Date Ă  laquelle les pays industrialisĂ©s, dont l’UE, doivent se positionner sur leurs rĂ©ductions chiffrĂ©es d’émission de CO2. L’Europe, qui avait dĂ©cidĂ© de s’engager Ă  diminuer ses Ă©missions de CO2 de 20% d’ici 2020, ou de 30% en cas d’engagements suffisants de ses partenaires internationaux, pourrait annoncer un chiffre entre les deux.

Les discussions en cours au sujet de la mise en oeuvre de la directive sur la réforme du marché des permis d’émissions (European trading scheme-ETS), adoptée dans le cadre du paquet énergie-climat, sont également importantes pour les collectivités.

A la suite de ces annonces va s’ouvrir une discussion sur la manière dont les collectivités locales travaillent et sont organisées pour appliquer les objectifs de diminution de gaz à effet de serre, explique Ronan Dantec.

La façon dont les négociations dans le cadre de l’ONU reprennent au printemps et à Bonn en juin prochain va également orienter le lobbying des élus locaux. Même si, selon Ronan Dantec, les collectivités vont de toutes les façons avoir besoin de revenus supplémentaires pour atteindre leurs objectifs climatiques.

À la suite de l’annonce de la création de la contribution climat-énergie en France, l’Association des maires de France (AMF) et d’autres associations d’élus avaient demandé à ce que 2% de la fiscalité énergétique existante et future soient affectées au développement des plans climats territoriaux, à hauteur de 10 euros par habitants. Après son rejet par le conseil constitutionnel, un nouveau projet de loi sur la taxe carbone devrait voir le jour en juillet prochain.

Les recettes des permis d’Ă©mission aux enchères
Mais cette contribution n’est pas la seule solution prônée par les représentants des collectivités pour les aider à financer la lutte contre le changement climatique. La taxe carbone représentera 2 milliards de recettes, ce n’est pas un revenu énorme au final, rappelle Ronan Dantec. Selon lui, les recettes générées par la mise aux enchères des quotas d’émission seront plus intéressantes. Les modalités de mise en oeuvre de la nouvelle directive ETS doivent être décidées d’ici juin 2010 par l’UE.

InterrogĂ© par EurActiv.fr, FrĂ©dĂ©ric Ghersi, chercheur au Centre international de recherche sur le dĂ©veloppement et l’environnement (CIRED), admet l’intĂ©rĂŞt suscitĂ© par les recettes de la mise aux enchères des permis sur un marchĂ© du carbone. Il est cependant plus favorable Ă  une utilisation de ces revenus pour compenser une diminution des cotisations sociale. Si on donne les recettes aux collectivitĂ©s territoriales, c’est comme si on crĂ©ait un nouvel impĂ´t. C’est un nouveau prĂ©lèvement obligatoire levĂ© sur l’Ă©conomie. PlutĂ´t que de les confier Ă  des Etats ou des rĂ©gions, ce qui augmenterait la pression fiscale et poserait un problème de compĂ©titivitĂ©, il vaudrait mieux les recycler dans la baisse d’un autre prĂ©lèvement obligatoire, explique-t-il.

Intense lobbying pré-Copenhague

Face au risque de se voir éclipsées dans l’accord de Copenhague, les collectivités territoriales avaient multiplié les actions avant la négociation qui s’est déroulé entre le 7 et le 18 décembre 2009 :

  • Dans l’appel de Belfort du 25 novembre, l’Association des rĂ©gions d’Europe constate qu’elles « mènent dans les faits la lutte contre le changement climatique ». D’oĂą un engagement Ă  continuer les efforts mĂŞme en cas d’échec « probable » des nĂ©gociations.
  • La dĂ©claration des rĂ©gions françaises le 1er dĂ©cembre est plus optimiste. En plus de rĂ©clamer des objectifs contraignants, les collectivitĂ©s se sont engagĂ©es Ă  redoubler leurs efforts pour lier climat et dĂ©veloppement et favoriser la solidaritĂ©.
  • Les collectivitĂ©s locales françaises se sont rĂ©unies Ă  Copenhague le 9 dĂ©cembre et le Climate group le 15 dĂ©cembre Ă  Copenhague.
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