En marchant dans les rues proprettes et fleuries de la cité sud des 4000 à La Courneuve, bordées d’immeubles clairs respirant la norme écologique, on peine à croire que cet ensemble était naguère synonyme d’insécurité. Aujourd’hui, il semble surtout emblématique de la rénovation made in ANRU, qui traduit en aménagements une attention certaine portée à la sécurité, même si les interlocuteurs ne le reconnaissent pas toujours du premier coup.
« On ne construit pas le projet en terme de sécurité, il n’a pas vocation à anticiper des problèmes de délinquance, avance d’abord Soumia El Gharbi, chargée de projet sur la rénovation de la cité, avant d’indiquer quelques temps plus tard : « Quelque part on anticipe tout de même des problèmes… »
Sécurité, la police mais pas que – La police fait partie des interlocuteurs obligatoires puisqu’il y a « obligation de présenter le projet à la DSSP », indique Vanessa Fiévet, qui fut chargée de projet rénovation urbaine sur les 4000 sud pour ...
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