Manuel Valls l’avait annoncé en septembre 2013 dans un entretien au Club prévention sécurité. « Je suis conscient de la nécessité de fluidifier les transferts d’information, particulièrement dans les situations d’urgence. Il faut que les forces de sécurité de l’Etat puissent informer sans délai les policiers municipaux d’événements qui peuvent mettre en cause leur sécurité, comme il est impératif que des policiers municipaux, qui s’estimeraient en danger, puissent alerter leurs collègues policiers nationaux. J’ai donc souhaité qu’une expérimentation soit lancée sur le terrain » déclarait-il alors, en tant que ministre de l’Intérieur.
Une expérimentation lancée le 4 septembre 2013 pour un an dans deux collectivités en zone police – Evry (45 agents, données 2012, et ville de Manuel Valls) et Grand Nancy (plus précisément Nancy, 47 agents, données 2012, et Vandoeuvre, 13 agents), et deux communes en zone gendarmerie – Libourne (10 agents) et Annecy-Le-Vieux (10 agents, données 2012). Objectif : « cerner les besoins de terrain, qui peuvent être différents d’une commune à l’autre, d’apprécier la faisabilité technique et d’appréhender les mesures d’accompagnement qui devront être mises en place (mise à disposition et maintenance des matériels, procédures d’utilisation, formation, financement…). »
Alors que cette expérimentation touche à sa fin, en vue d’une éventuelle généralisation, le Club prévention sécurité en dresse un premier bilan, qui, selon les premiers intéressés, se révèle plutôt satisfaisant…
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