Après quinze jours de grève, les agents municipaux de Rennes ont trouvé un terrain d’entente avec le maire, Edmond Hervé. Réclamant l’indemnité d’exercice des missions de préfectures, soit une prime de 1 000 francs par mois pour environ 1 500 agents, les grévistes ont finalement obtenu une prime de 416 francs nets par mois à partir du premier janvier 2000. De plus, les fonctionnaires qui perçoivent un salaire inférieur ou égal à 7 500 francs mensuels bénéficieront d’une prime d’un montant de 2 500 francs nets annuels. Ces deux avantages n’étant pas cumulables. Au cours de cette grève très fortement féminisée, le malaise du personnel rennais est largement remonté à la surface. Au-delà de la revendication salariale, les grévistes ont fait part du déficit de dialogue et du manque de considération dont ils souffraient dans leurs fonctions.
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