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[Opinion] Décentralisation

Il faut généraliser la commune nouvelle

Publié le 08/07/2014 • Par Auteur associé • dans : France, Opinions

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Vincent Aubelle

Vincent Aubelle

Professeur associé des universités, Université Paris Est-Marne-la-Vallée, auteur de « Osons la décentralisation » (Berger-Levrault)

Question essentielle de la décentralisation, le devenir du bloc communal est occulté par l’attention accordée à la reconfiguration du périmètre des régions. Il n’est ainsi abordé qu’à travers des ajustements techniques (relèvement du seuil de population à 20 000 habitants pour les communautés de communes, extension des compétences), sans que le terme même de commune n’apparaisse. Suprême aveu du déni dont cette question fait l’objet !

Si les communes et leurs établissements publics de coopération intercommunale forment un tout, reconnaissons que cet ensemble est totalement inachevé. Qu’il s’agisse de la question des transferts de charges, de la répartition du fonds de péréquation intercommunal et communal, des mutualisations de personnels, cette construction n’est qu’une suite d’agencements pour lesquels la complexité n’a d’autres objectifs que le maintien, par-devers tout, de la clause générale de compétence des communes.
Au-delà des coûts qui en résultent, la question du devenir du bloc communal ne peut plus continuer d’être confinée dans une dimension muséographique dans laquelle ses défenseurs autoproclamés ne cessent de l’enfermer. Elle ne peut pas non plus se résumer à des transferts de compétences aux structures intercommunales.

Disparition de la commune – Poursuivre dans cette voie ne pourra que laisser libre cours Ă  la disparition de la commune, Ă  partir de la seule contrainte financière : or n’oublions jamais que c’est Ă  cette Ă©chelle que s’exercent les solidaritĂ©s. La commune doit ĂŞtre rĂ©inventĂ©e. Osons l’esquisser, sans attendre, tel Godot, une unanimitĂ© de la dĂ©cision.

Une nouvelle architecture est possible, oĂą la gĂ©nĂ©ralisation de la commune nouvelle – dont le seuil de population ne pourrait ĂŞtre infĂ©rieur Ă  5 000 habitants – constituerait le prĂ©alable. Et autoriserait de concevoir une intercommunalitĂ© sur des territoires Ă©tendus (40 000 hab.) qui n’exercerait principalement que des compĂ©tences d’économie d’échelle, d’amĂ©nagement du territoire et oĂą s’exercerait la pĂ©rĂ©quation.

De l’audace ! Substituons le principe de subsidiarité à la longue litanie des ajustements techniques qui ne font aucun sens pour les populations, élus et personnels territoriaux.

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Commentaires

Il faut généraliser la commune nouvelle

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Albert

10/07/2014 11h23

les communes restent le lieu démocratique de notre organisation territoriale. elles sont un peu oubliées par la reforme des régions, des départements , mais restent en première ligne pour le contact des populations avec le service public.

les communes ont un avenir, soit en métropoles soit en interco. elles sont le fruit même de notre démocratie, du dialogue entre Élus et citoyens.
renforcer les moyens des actions locales, renforcer la démocratie participative, est le cœur même de nos communes: assurer une gestion de proximité.
demain elles auront un rĂ´le important Ă  jouer en s’occupant du social, en Ă©tant Ă  l’Ă©coute des citoyens.

Cédric SZABO

10/07/2014 11h30

Pourquoi un tel seuil ? Ne connaissez vous pas la France Ă  ce point pour savoir qu’une commune de 5000 habitants fusionnant des villages Ă©pars n’a aucun sens ? il y a un autre nom pour cela , ça s’appelle l’IntercommunalitĂ© qui doit grandir comme outil et non comme substitution Ă  la commune dont les fonctions sont autres.

Vanik Berberian

10/07/2014 01h27

Pour quelles raisons fixer le seuil Ă  5000 hab ? Pourquoi pas plus, pourquoi pas moins ?

isa

10/07/2014 05h48

36 700 communes en France, soit autant que dans le reste de l’Europe. Dont plus de 30 000 ont moins de 2 000 hab. Impossible de trouver les compĂ©tences techniques et managĂ©riales pourtant autant indispensables Ă  ces confettis qu’aux communes importantes. Beaucoup de secrĂ©taires de mairies sont compĂ©tents, dĂ©vouĂ©s mais harassĂ©s et insuffisants en nombre. Dans notre monde complexe, nous ne pouvons plus avoir ces administrations microscopiques ; comment fait le reste de l’Europe, qui a pourtant aussi un monde rural ?

Antigone2014

15/07/2014 06h16

Eh bien nous revoilĂ  dans le » y a qu’Ă  faut qu’on  » teintĂ© (sinon ce ne serait pas sĂ©rieux) d’une bonne dose de cartĂ©sianisme bien franco français : communes plus de 5 000 !
Pourtant nous savons depuis longtemps qu’Ă©mettre de telles propositions est le meilleur moyen pour que rien n’avance vĂ©ritablement. Les tiroirs des ministères dĂ©bordent de rapports qui prĂ©conisent des choses de cette nature et qui n’ont jamais vu le jour car inapplicable sur le terrain.
Rappelons nous les fusions de 1971 qui n’ont Ă©tĂ© qu’un effet d’aubaine financière et qui se sont ensuite traduites ,Ă  quelques rares exceptions près, par des dĂ©-fusions.

Pourquoi ne pas simplement appliquer une recette Ă©prouvĂ©e que l’on appelle souvent le fĂ©dĂ©ralisme intercommunal et qui ne serait que l’application du système dit PLM Ă  l’ensemble des territoires avec les ajustements nĂ©cessaires. Les mairies sont les lieux de la proximitĂ© par contre l’ensemble des agents sont mutualisĂ©s ce qui gĂ©nère des Ă©conomies Ă  terme (oui car la mutualisation ne gĂ©nère des Ă©conomies qu’Ă  partir du moment ou des agents qui partent, pour une raison ou pour une autre, ne sont pas remplacĂ©s ); les bâtiments et les moyens sont aussi mutualisĂ©s et l’on travaille par schĂ©ma directeur validĂ©s par tous afin que ne se multiplient pas les Ă©quipements de toutes nature partout sur le territoire…

Qui plus est ,et ce n’est pas le moindre de ses avantages, e système a plus de chance d’obtenir l’aval d’une majoritĂ© de nos concitoyens.

François Saint Pierre

17/07/2014 06h08

Pourquoi autant valoriser la commune ? Pour l’instant elle me semble une institution de moins en moins efficace.

Yannick Guillo

05/08/2014 04h02

Encore un pseudo intellectuel qui ne connait la France que derrière son Ă©cran d’ordinateur. Affligeant !

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