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Culture

Les équipements mais aussi les activités culturels dans la balance après les municipales

Publié le 07/07/2014 • Par Hélène Girard • dans : France

Dans un contexte de baisse de la dotation globale de fonctionnement de l'Etat, les coupes franches ont commencé dans les gros projets et la programmation s'en ressent aussi.

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masque de comédie et de tragédie

Flickr CC by Tim Green aka atoach

Dans nombre de directions des affaires culturelles, les agents s’interrogent sur l’avenir de projets conduits par l’équipe municipale prĂ©cĂ©dente. « Il est indiscutable que les communes – comme les autres niveaux de collectivitĂ©s territoriales – ont intĂ©grĂ© un discours de rĂ©duction de leurs budgets avec un argument : la baisse de la dotation globale de fonctionnement de l’Etat, constate François Pouthier, prĂ©sident de l’association des directeurs de la culture des dĂ©partements, Culture et dĂ©partements. Les maires nous disent : ’La situation est grave’. » 

Dans certaines villes, le couperet est dĂ©jĂ  tombĂ©. A Toulouse (Haute-Garonne, 439 553 hab), par exemple, un des premiers actes de Jean-Luc Moudenc, nouveau maire (UMP) a Ă©tĂ© l’abandon de la Maison de l’Image dans le quartier de la Reynerie alors que les entreprises avaient Ă©tĂ© choisies et que le chantier Ă©tait prĂŞt Ă  dĂ©marrer. Le premier magistrat de la ville rose a prĂ©fĂ©rĂ© abandonner un projet jugĂ© coĂ»teux et au « contenu flou » dans un contexte financier « dĂ©gradĂ© » qui impose de faire des choix. Au coĂ»t prĂ©visionnel de 23 millions d’euros, il fallait, justifie-t-il, ajouter deux millions d’euros de coĂ»t d’exploitation par an. Compte-tenu des sommes engagĂ©es et des indemnitĂ©s dues, le maire espère une Ă©conomie d’une vingtaine de millions d’euros. Une somme qui alimentera le « bouclier protecteur » qu’il veut constituer pour affronter la baisse des dotations de l’Etat.

Un centre d’art contemporain, jugĂ© plus porteur – Autre exemple, Montpellier (HĂ©rault), oĂą le chantier d’amĂ©nagement de l’hĂ´tel Montcalm en « MusĂ©e de l’histoire de la France et de l’AlgĂ©rie », Ă  peu près Ă  mi-parcours, a Ă©tĂ© stoppĂ© net par un vote du conseil municipal du 19 juin. Au grand dam du comitĂ© scientifique qui dĂ©nonce la brutalitĂ© de la mĂ©thode. « C’est un dossier dĂ©licat, je le sais. Un chantier enlisĂ©, sur lequel, contrairement Ă  ce que l’on m’avait dit, il reste deux ans et demi de travaux. C’est un coĂ»t de 23 millions d’euros, dont 10 millions dĂ©jĂ  dĂ©pensĂ©s, assure le maire (divers gauche) Philippe Saurel. Je prends mes responsabilitĂ©s, parce que c’est de l’argent public. » Philippe Saurel veut faire Ă  la place un centre d’art contemporain, jugĂ© plus porteur pour attirer des touristes, mais dont le coĂ»t n’a pas Ă©tĂ© chiffrĂ©.

Parfois, l’inquiétude porte sur le simple maintien de certaines activités au long cours : ici, il est question de renoncer à une école de musique ; là, on évoque la fermeture du théâtre municipal ; ailleurs on maintiendra la salle de spectacles, mais avec une programmation moins culturellement moins exigeante, pour s’assurer un taux de remplissage élevé. En Gironde, certaines communes réduisent l’action d’éducation artistique et culturelle en temps scolaire, pour la faire glisser vers le périscolaire. D’autres procèdent à des baisses lissées, mais qui peuvent atteindre jusqu’à 15%.

Les associations et les compagnies – « Mais globalement, la baisse des financements concerne surtout des tiers : les associations, les compagnies », observe François Pouthier. Elle n’affecte peu les moyens humains des structures municipales.  « Deux phĂ©nomènes se conjuguent : les contraintes budgĂ©taires grandissantes, d’une part, et le fait que certains Ă©lus n’hĂ©sitent plus Ă  mettre en cause la place de la culture dans les politiques culturelles », analyse une directrice des affaires culturelles.  « Il est clair que la culture est dĂ©sormais traitĂ©e comme les autres domaines de l’intervention publique communale. Elle n’est plus un enjeu politique », confirme François Pouthier.

 A contrario, dans certaines villes, les nouveaux Ă©lus sont arrivĂ©s avec des projets dans leurs cartons. A Angers (Maine-et-Loire), le maire (UMP) Christophe BĂ©chu compte « rĂ©investir » le Grand Théâtre. A Reims (Marne), le maire (UMP) Arnaud Robinet compte, par exemple, crĂ©er une « biennale des arts urbains et contemporains ».

« Je rencontre aussi actuellement de nouvelles Ă©quipes municipales qui souhaitent se lancer dans de nouveaux projets d’action culturelle, veut croire François Pouthier. Certes, il s’agit beaucoup d’Ă©quipements mais pas que …Demeurons donc optimistes ! ».

Politique culturelle ou politique artistique ? – C’est souvent le spectacle vivant qui a la faveur des Ă©lus, sans doute plus immĂ©diatement visible que les politiques au long cours, comme la lecture publique, ou les enseignements artistiques. « Une politique culturelle ne peut se rĂ©duire Ă  une politique artistique », s’inquièteVĂ©ronique Balbo-Bonneval, prĂ©sidente de la FĂ©dĂ©ration nationale des associations de directeurs des directeurs des affaires culturelles (FNADAC). C’est justement pour identifier les bons enjeux et re-positionner la place de la culture dans l’ensemble des politiques publiques locales que la FNADAC tiendra ses assises nationales, Ă  Saint-Denis, en octobre prochain sur la « dimension culturelle du dĂ©veloppement des territoires ».

 

 

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