On saura le 28 février prochain quelles sont les centrales syndicales qui signeront le projet d’accord-cadre sur l’aménagement et la réduction du temps de travail dans la fonction publique. Les sept centrales de fonctionnaires (CGT, FO, CFDT, CFTC, UNSA, FSU, CGC) soumettent actuellement à leur base ce projet d’accord, âprement négocié avec le ministre de la fonction publique Emile Zuccarelli les 7 et 8 février derniers, jusqu’au petit matin. Cependant, la CGC, FO et la CGT, ont déjà manifesté leur réticence. Pour obtenir, l’accord majoritaire qu’il souhaite, Emile Zuccarelli a donc absolument besoin de la signature de la Fédération syndicale unitaire (FSU). Le premier syndicat de l’Education nationale, même si l’accord ne lui convient pas totalement, pourrait le signer pour éviter de se trouver en situation de négociation directe avec son ministre, Claude Allègre, dont l’opposition à la réduction du temps de travail des enseignants est notoire.
Thèmes abordés