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Social

Crise : malgré leur inquiétude, les maires veulent rester volontaristes

Publié le 17/11/2009 • Par Hélène Girard • dans :

Ma Gazette

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« Nous sommes inquiets, très inquiets. Laissez-nous agir ! », a lancé Bernadette Laclais, maire de Chambéry (Savoie), à l’adresse de l’Etat, lors de la table ronde sur les conséquences sociales de la crise, organisée, le 17 novembre à Paris, dans le cadre du congrès des maires.
Les uns après les autres, les élus participant au débat se sont faits l’écho de la dégradation des conditions de vie des plus démunis et des difficultés des communes à mettre en oeuvre les aides et les parcours d’insertion les plus efficaces.
Ils ont dressé un tableau de la situation assez noir, pointant, ici des impayés en hausse, là des cas de malnutrition qui se multiplient, et, partout, des centres communaux d’action sociale (CCAS) toujours plus sollicités pour des aides d’urgence.

Situation plus dégradée que les chiffres ne le disent
Or, face à ces situations de détresse, les élus se sont plaints de la multiplicité des modes d’intervention et de la dispersion des acteurs sur le terrain. « Travailler avec les associations n’est pas simple. Chacune a son pré-carré, a, par exemple, estimé Patrick Masclet, maire d’Arieux (Nord), invitant les élus à mettre en oeuvre, avec les associations, des dispositifs adaptés aux territoires et aux situations des personnes aidées.

Nicole Maestracci, présidente de la Fédération des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars) a convenu de cette hétérogénéité des interventions, pour mieux dénoncer les carences de l’Etat : « Il nous manque une méthode pour adapter les dispositifs aux territoires. Ce travail de coordination relève de l’Etat, qui pendant des années, nous a délégué la prise en charge des plus pauvres, sans politique d’ensemble.
Au bout du compte, les dispositifs sont mal connus des personnes qui y ont droit, d’où un taux important de non recours. De ce fait, beaucoup de cas de pauvreté ne sont pas identifiés. » Autrement dit, la situation est plus dégradée que ne le disent les chiffres.

« Je ne voudrais pas que dans trente ans, nos successeurs disent les mêmes choses que nous aujourd’hui ! a confié Bernadette Laclais. Pour éviter cela, il faut que nous prenions les problèmes en main le plus tôt possible, notamment, en luttant contre le décrochage scolaire. Là nous avons un rôle central à jouer, en organisant l’aide aux devoirs, en instaurant la gratuité des équipements culturels. »
Un plaidoyer relayé par Bernard Charles, maire-adjoint de Lille (Nord), qui appelle au « volontarisme » sur la question scolaire. « Allez frapper aux portes ! Allez dans les cages d’escalier » a-t-il exhorté ses collègues.

Aides en fonction des ressources, pas des statuts
Pour tenter de rassurer les élus, le Haut-Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse, Martin Hirsch, a affirmé que « le RSA [revenu de solidarité active] va soulager les dépenses sociales d’urgence. » Il a précisé que les aides connexes allaient être prochainement simplifiées.

Des réunions avec l’Association des maires de France, l’Assemblée des départements de France et l’Association des régions de France ont commencé.
Objectif : faire en sorte que les aides soient accordées en fonction des ressources des personnes et non plus de leur statut. Ces travaux devraient déboucher sur un « guide » préparé par la sénatrice du Nord Sylvie Desmarescaux. Quant à la multiplicité des acteurs, elle devrait être prise en compte lors de la conférence de la vie associative, qu’il a annoncée pour le 17 décembre.

Pour aller plus loin
Consultez le dossier de La Gazette Santé Social Les CCAS face à la crise.
Consultez le webdocumentaire Aubervilliers : au coeur d’un CCAS

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