Dans une lettre adressée au président de la République, rendue publique le 17 novembre, Martin Malvy, président de l’Association des petites villes de France (APVF), affirme «l’absolue nécessité de ne pas empêcher l’exercice de la solidarité territoriale, celle-ci s’exprimant notamment par la participation financière des départements et des régions aux projets structurants menés par les petites villes qui n’ont pas les moyens, seules, de les mener à bien.»
Dans son discours prononcé le même jour devant le Congrès des maires de France, François Fillon a expliqué que la réforme territoriale «n’exclut pas par principe le partenariat, ni les cofinancements, mais il faut donner plus de visibilité au système et de cohérence à l’action de chacun».
«Où est l’autonomie d’un maire d’une commune qui doit passer par toutes les exigences d’une contractualisation souvent déséquilibrée avec les régions et les départements ?», s’est interrogé le Premier ministre qui a affirmé que les cofinancements ne seront pas supprimés.
Le législateur «veut les rendre plus lisibles, plus transparents et plus efficaces».
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