A la suite du discours de François Fillon au Congrès des maires, l’Association des maires ruraux de France (AMRF) rappelle le 18 novembre que les élus ne sont pas contre les réformes des collectivités et de la taxe professionnelle, mais contestent la méthode et leurs conséquences «inacceptables».
Les contestations se multiplient pour critiquer la manière dont le gouvernement considère les élus. «Prenant délibérément un ton pédagogique à l’égard des maires, oubliant au passage qu’être en désaccord avec un projet ne signifie pas ne pas l’avoir compris, le Premier ministre n’a fait que concéder quelques ajustements mineurs sur des projets dont l’objectif principal est toujours considéré comme non négociable par le gouvernement», a réagi l’AMRF.
«Loin de tout immobilisme, les maires ruraux ne remettent pas en cause la nécessité de réformer la taxe professionnelle ou de simplifier notre organisation territoriale. C’est en fait la méthode employée qui est contestée et les conséquences de ces réformes qui sont inacceptables», estime l’association.
Après avoir critiqué l’absence du président de la République au Congrès de l’AMF, les maires ruraux rappellent aussi que «si le Premier ministre a évité, avec beaucoup d’habileté, de mettre le feu aux poudres lors de son intervention, la grogne est toujours là et le débat n’est pas clos.»
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