Après avoir fermé ce site industriel qui employait 150 personnes, l’industriel néerlandais devait financer une convention de revitalisation au profit de l’agglomération de Blois qui percevait chaque année 1,1 million de taxe professionnelle.
Mais en s’appuyant sur un passif estimé à 15 millions d’euros et sur des difficultés de trésorerie, CirclePrinters avait finalement refusé de financer cette revitalisation. L’Etat l’avait alors sanctionné en lui infligeant une amende de 602.000 euros. Mais l’entreprise a été liquidée le 18 septembre par le tribunal de commerce de Blois.
CirclePrinters ne paiera donc ni amende ni convention de revitalisation, pas plus que des mesures d’accompagnement social pour le personnel licencié. Le groupe néerlandais tente désormais de faire pression sur l’agglomération de Blois pour qu’elle rachète l’ancien site industriel et ses 35.000 m2 dont les bâtiments doivent être rasés et les terrains dépollués.
Même si elle est soucieuse de soutenir une éventuelle reprise du site, l’agglomération refuse cet achat et ce qu’elle considère comme un « chantage » de l’industriel. «Il est hors de question de partir sur une acquisition pour offrir de la trésorerie à un groupe qui a eu un comportement irresponsable » déclare Christophe Degruelle président de l’agglomération.
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