Créé en 1996 par le pacte de relance pour la ville, l’Etablissement public d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA) avait pour but de revitaliser les commerces dans les banlieues. Doté de 20 millions d’euros, il devait racheter des magasins, les aménager puis les louer à des commerçants choisis de façon à constituer une offre cohérente, pour finalement revendre le centre commercial à une entité unique. Selon les sénateurs Auguste Cazalet et Eric Doligé qui ont présenté le 25 juillet un rapport sur l’activité de l’EPARECA devant la commission des finances du Sénat, c’est un flop ! Pour de multiples raisons : l’activité de l’EPARECA n’a véritablement débuté qu’en 1999. De plus, il n’est pas à même d’enrayer l’insécurité qui dissuade les commerçants de s’installer dans ces quartiers. Dépendant de sept ministères, l’activité de l’EPARECA est marquée par des lourdeurs administratives. Enfin il rencontre les mêmes difficultés que les opérateurs publics tentés d’agir sur les copropriétés.
Emmanuelle Piriot
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