Annoncée depuis le début de l’année puis validée lors d’un conseil d’administration de la SEM départementale, la recapitalisation à hauteur de 3,5 millions d’euros de la Société d’économie mixte du Périgord (Semiper) a été votée à l’unanimité par les élus, lors de la session du conseil général de la Dordogne du 27 novembre.
«J’ai défendu auprès des élus la nécessité du maintien de la Semiper car elle va pallier l’absence de la DDE qui n’assurera plus des missions d’ingénierie publique à compter du 1er janvier 2010. Elle reste un outil technique d’aménagement essentiel pour accompagner les communes dans un département rural comme la Dordogne. Mais le maintien de la Semiper, qui a connu des difficultés financières récurrentes ces dernières années, s’explique aussi par le retour de la confiance des donneurs d’ordre tant publics que privés qui se traduit par un important volume de commandes », a expliqué Rémy Bernier, président de la Semiper.
L’augmentation de capital d’un montant de 3,5 millions d’euros est portée par le conseil général, actionnaire principal de la Sem (61,32%).
L’opération sera suivie de «sa réduction immédiate en vue d’apurer les pertes antérieures comptabilisées en report, avec pour finalité la constatation de la reconstitution des capitaux propres à un montant égal au capital social minimum de 225.000 euros», est-il écrit dans la délibération présentée aux conseillers généraux le 27 novembre.
Un plan d’action a été adopté en juin par le conseil d’administration pour combler le déficit de plus de trois millions d’euros avec un chiffre d’affaires de 500.000 euros en 2008. Pour parvenir à l’équilibre, la SEM doit réaliser un chiffre d’affaires de plus d’un million d’euros.
Premiers effets du plan, la nomination d’un nouveau directeur général, la réduction des dépenses de fonctionnement, la cession de son patrimoine et une politique plus offensive.
Compte-tenu de ses difficultés de la Semiper, le conseil régional d’Aquitaine lui avait retiré le mandat des lycées de Dordogne.
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