Une trentaine d’élus du littoral Nord, Manche et Atlantique participaient, lundi 20 janvier, à une conférence à Nantes sur la sécurité maritime. Une initiative prise par le conseil général de Loire-Atlantique au lendemain du naufrage du pétrolier « le Prestige ». D’Alphonse Arzel, ancien maire de Ploudalmézeau (Finistère) au moment de l’Amoco Cadiz (1978), qui a témoigné de ses quatorze années de procédures juridiques, à Christophe Priou, député-maire du Croisic (Loire-Atlantique), commune durement touchée par la pollution de l’Erika (1999), qui a rappelé les multiples facettes d’un combat contre la marée noire (gestion des bénévoles, communication, aides aux entreprises…), les échanges d’expériences ont souligné qu’à « chaque fois qu’un navire poubelle se brise et laisse échapper des tonnes de fuel lourd, c’est aux collectivités locales, acteurs de la proximité, qu’il revient d’en gérer les conséquences environnementales, économiques et sociales ». La journée s’est achevée par l’adoption d’une charte comportant quinze « mesures indispensables au renforcement de la sécurité maritime »: contrôle renforcé pour le trafic de marchandises dangereuses dans la zone des 200 miles, création d’un corps de garde-côtes européen, fonder juridiquement la responsabilité environnementale de tous les acteurs du transport maritime… Le principe d’une action de lobbying auprès de l’Etat français et de l’Europe a été également retenu.
Jacques Le Brigand
Environnement
Une charte anti-marée noire adoptée par des élus du littoral Atlantique et Manche
Publié le 20/01/2003 • dans : France
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