L’association des contrôleurs territoriaux de travaux de France (ACTTF) a attendu son tour, le temps que ses voisins dans la catégorie B de la filière technique, les techniciens, obtiennent la reconnaissance de leurs qualifications de niveau Bac+2. Depuis peu, elle monte à nouveau au créneau pour faire valoir ses revendications statutaires. La création d’un troisième grade de « contrôleur chef » d’abord, pour permettre des déroulements de carrière plus intéressants. Les contrôleurs de travaux de l’Etat viennent de l’obtenir. Et avec les transferts des services de l’équipement envisagés dans le cadre de la décentralisation, la transposition de cette mesure dans la FPT prend une certaine urgence.
Mais l’ACTTF demande aussi la création d’un accès au cadre d’emplois des ingénieurs. Certes, de récents décrets ont rompu l’isolement des contrôleurs de travaux, en ouvrant des passerelles vers le cadre d’emplois des techniciens. « Mais pour devenir ingénieur, il faut nécessairement passer par le cadre d’emplois des techniciens, ce qui suppose des examens professionnels à répétition et un parcours plus long, souligne André Dorchène, président de l’ACTTF ». Après avoir rencontré des représentants de la DGCL et des syndicats de la FPT, l’ACTTF table sur une présentation de ces différentes mesures devant le CSFPT d’ici la fin de l’année.
Emmanuelle Piriot
Contact : andré.dorchene@wanadoo.fr
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