Cet outil demandé par Bio Centre, organisme professionnel de l’agriculture bio en région permettra de massifier la collecte pour réduire les coûts et alimenter les cuisines collectives scolaires.
La SCIC devrait réunir, outre le conseil régional, des producteurs, des transformateurs et un distributeur. « La restauration collective est un levier important pour le développement de l’agriculture biologique, explique François Bonneau, président (PS) du conseil régional, mais la filière reste peu structurée sur ce marché alors qu’il faut professionnaliser les réseaux de distribution ».
La SCIC va notamment créer, en périphérie d’Orléans, une « plateforme de massification » qui regroupera les produits bio de la région avant leur distribution dans les lycées. La région devrait participer à hauteur de 20% au capital de cette société tout en lui apportant une avance remboursable pour assurer durant trois ans une partie des frais de fonctionnement.
Par ailleurs, un crédit de 800.000 euros sur 4 ans va être débloqué pour favoriser la conversion des agriculteurs « traditionnels » vers le bio. Cette politique doit permettre un développement de l’agriculture bio qui ne concerne que 0,9% des surfaces agricoles régionales, ce qui situe le Centre à la 17ème place nationale. La tendance est pourtant à l’accélération de la conversion puisque 100 agriculteurs pour 3.500 ha ont déjà demandé leur certification bio cette année.
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