L’Association des officiers délégués d’état civil (AODEC) a regretté mardi l’absence de « partenariats » et de « coordination » entre les communes et les autres services de l’Etat afin de déterminer très rapidement le nombre de décès liés à la canicule. « Des liaisons tests pouvaient en temps et en heure être mises en place entre les grandes métropoles et les DDASS (directions départementales des affaires sanitaires et sociales, NDLR). Cela était techniquement possible puisque les réseaux existent, encore eut-il fallu l’aborder préalablement dans un plan préventif », a affirmé l’AODEC dans un communiqué. Les services d’état civil des mairies « sont au coeur de tout bouleversement du rythme des décès, comme des naissances, et disposent très rapidement d’informations chiffrées fiables »,a souligné l’AODEC.
L’association souhaite donc voir à l’avenir se développer, hors situation de crise, des relations plus efficaces entre l’Etat et les communes, seules collectivités de terrain et de proximité.
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