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Commande publique

« Les nouvelles directives marchĂ©s publics apporteront de la souplesse pour les collectivitĂ©s territoriales » – Thierry Repentin

Publié le 15/01/2014 • Par Jean-Marc Joannès • dans : A la une, Actu juridique, Europe

thierry_repentin_ministre_europe
S. Supinsky / AFP
Le Parlement européen a voté le 15 janvier 2014 les directives marchés publics "secteurs classiques", concomitamment à la directive « Concessions », relevant du même « paquet européen ». Thierry Repentin, ministre délégué aux Affaires européennes, exprime la satisfaction des autorités françaises.

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Quel regard portez-vous sur le vote de ces trois nouvelles directives ?

Ce vote marque la fin d’un processus engagĂ© depuis la fin 2011, avec la prĂ©sentation des propositions de la Commission europĂ©enne, suivie par l’adoption du rapport sur la rĂ©vision des directives « marchĂ©s publics Â» de M. Tarabella et du rapport de M. Juvin sur la directive « Concessions Â». Les nouveaux textes apportent une clarification des règles du jeu, un certain nombre de pays de l’Est n’en disposant pas en matière de concessions. Les dispositions votĂ©es se rapprochent de façon très marquĂ©e des règles françaises qui existent depuis la loi Sapin.

Pour les entreprises françaises, c’est aujourd’hui la certitude de bĂ©nĂ©ficier de textes clairs, Ă©tablis et maĂ®trisĂ©s, avec lesquelles elles n’auront pas de difficultĂ©s pour remporter des marchĂ©s, notamment sur des secteurs oĂą elles ont de vĂ©ritables compĂ©tences : eau, Ă©nergie, transport, gestion des autoroutes… 

Selon Michel Barnier , il règne un nouvel Ă©tat d’esprit au sein de la Commission…

Nous constatons en effet un souci de clarté, de règles du jeu uniforme. Mais avec une certaine souplesse pour que les collectivités locales puissent choisir un certain nombre de prestataires dans un cadre qu’elles définissent, avec la hiérarchisation de critères dans l’appel d’offres. De sorte qu’elles ne soient pas systématiquement conduites à choisir le moins disant, mais plutôt le candidat qui apporte une réponse globale la plus favorable au pouvoir adjudicateur.

 Qu’apportent, de façon gĂ©nĂ©rale, les nouvelles directives ?

Elles apportent une simplification des procĂ©dures d’appel d’offres et facilitent l’accès des PME Ă  la commande publique, avec une forte incitation Ă  l’allotissement. Par ailleurs, les impĂ©ratifs sociaux et environnementaux seront pris en compte Ă  tous les stades de la procĂ©dure. Le pouvoir adjudicateur pourra, s’il le dĂ©sire, insĂ©rer dans le cahier des charges des critères dont il faudra tenir compte. Encore une fois, le choix quasi systĂ©matique du moins disant s’éloigne comme perspective unique…

Il s’agit de dispositifs qui existent dĂ©jĂ , ou qui sont bien engagĂ©s en droit interne…

Très clairement, le paquet de textes votĂ© par le Parlement europĂ©en est très marquĂ© par une inspiration française. C’est une bonne chose, et ce d’autant que les directives  permettront que ces critères sociaux et environnementaux soient pris en compte dans le cadre de la sous-traitance. Car auparavant, une entreprise pouvait se voir attribuer un marchĂ© avec des objectifs sociaux et environnementaux, mais avec un risque de « perte en ligne Â» en cas de sous-traitance.

Autre nouveauté importante, les pouvoirs adjudicateurs pourront réserver des contrats à des opérateurs dont l’objet principal est de favoriser l’intégration de personnes handicapées. De la même façon, on pourra réserver à des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) des contrats qui portent sur des prestations en matière de services sociaux, culturels ou de santé.

Deux autres  spĂ©cificitĂ©s françaises ont Ă©tĂ© retenues : nous avons obtenu l’exclusion du champ des directives « marchĂ©s publics Â» et « concessions Â» des organismes de logement social. De mĂŞme, les marchĂ©s des remontĂ©es mĂ©caniques, autre spĂ©cificitĂ© française, sont pris en compte. 

Quelles sont les mesures de simplification ?

S’agissant des PME, outre la question de l’allotissement, les obligations documentaires sont allégées.

Avec la généralisation de la déclaration sur l’honneur, les justificatifs pourront être donnés à posteriori. Auparavant, il fallait accomplir de nombreuses démarches administratives et fournir un grand nombre de justificatifs sans avoir la certitude d’être choisi. Désormais, l’entreprise fournira ces documents après l’attribution du marché. Outre la standardisation des formulaires, les nouvelles directives emportent une incitation forte à la numérisation des procédures.

Nous avons aussi obtenu le maintien d’une certaine souplesse en matière d’avenants, dans la mesure, bien sûr, où ils ne remettent pas en cause l’économie du marché.

N’alourdit –on pas la commande publique avec des missions « sociĂ©tales Â» qui vont au-delĂ  de la transparence et de la bonne gestion des deniers publics ?

La puissance publique est constituĂ©e d’acteurs « sociĂ©taux Â», que ce soit un Ă©tat ou une collectivitĂ© territoriale. La commande publique est un levier Ă  leur disposition et les responsables politiques peuvent la volontĂ© de privilĂ©gier, dans la commande publique, certains aspects de l’économie. vers des sujets qui leur paraissent important, compte tenu de la population, de la structure des entreprises sur leur territoire, le tout dans la transparence. Les marchĂ©s publics reprĂ©sentent 16 % du PIB du marchĂ© de l’Union europĂ©enne : c’est un levier potentiel extraordinaire !

Le vote des trois directives satisfait donc la France ?

Le contenu des trois directives rĂ©vèle de fait  une très grande inspiration française, notamment s’agissant du corpus de la loi Sapin, bien connu des Ă©lus de France. Ce n’était pas acquis, car certains pays ignoraient ce modèle.

Nous avons dĂ» cependant trouver un compromis en matière de concession dans le domaine de l’eau et  maintenir la situation actuelle.  Nous n’avons pas pu trouver d’accord au niveau europĂ©en et les règles n’évolueront pas, notamment Ă  la demande de l’Allemagne qui a un système de gestion de l’eau, Ă  travers les Stadtwercke. Ces structures gèrent l’eau mais aussi d’autres services.  Cela Ă©tant, la France a aussi obtenu un statu quo en matière de structure de gestion d’infrastructures des rĂ©seaux.

Comment s’effectuera la transposition des directives, et dans quels dĂ©lais ?

La transposition en droit national doit se faire dans le dĂ©lai maximal de deux ans. Nous allons engager immĂ©diatement un dialogue avec les reprĂ©sentants des secteurs concernĂ©s et les parlementaires. Il existe en effet des marges d’adaptation, dans toute transposition de directive, qui permettent d’accentuer telle ou telle possibilitĂ© ouverte par le droit communautaire. Nous avons eu en amont, beaucoup de sollicitations de grandes entreprises, sur les seuils, les avenants…. Elles ont obtenu satisfaction dans les trois directives.

Mais chaque Etat, selon ses sensibilitĂ©s, pourra mettre encore l’accent sur telle ou telle possibilitĂ©, en matière d’économie solidaire et sociale, environnementale ou autre.  Le gouvernement fera tout pour que la transposition soit la plus rapide possible. Car il s’agit bien de mesures de simplification de la commande publique.

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Commentaires

« Les nouvelles directives marchĂ©s publics apporteront de la souplesse pour les collectivitĂ©s territoriales » – Thierry Repentin

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Philippe LAURENT

16/01/2014 05h16

Les propos du ministre me paraissent quelque peu excessivement optimistes.
En rĂ©alitĂ©, si l’accord obtenu Ă  la suite du « trilogue » Parlement-Conseil-Commission contient bien des avancĂ©es, la transposition de la directive devrait entraĂ®ner des modifications substantielles de la rĂ©glementation actuelle française assise sur la loi Sapin.
La reconnaissance explicite des principes de libre choix et de libre administration peut certes nous rassurer, mais on a vu par le passĂ© qu’elle ne suffisait pas : ainsi, ces principes Ă©taient bien affirmĂ©s dans le traitĂ© de Lisbonne, ce qui n’a pas empĂŞchĂ© de grandes difficultĂ©s – qui perdurent – dans la reconnaissance « opĂ©rationnelle » des spĂ©cificitĂ©s des services publics, avec une prioritĂ© toujours donnĂ©e au marchĂ© et Ă  la libre concurrence par la Commission notamment.

S’agissant de la transposition, on sait combien l’administration d’Etat française est friande de profiter de ces opportunitĂ©s pour « ficeler » des textes qui vont souvent au-delĂ  des termes mĂŞmes des directives. On ne peut donc qu’ĂŞtre inquiet des perspectives ouvertes par la volontĂ© de plus en plus affirmĂ©e de cette administration de « cadenasser » les exĂ©cutifs locaux : sans nul doute des voix s’Ă©lèveront dans le gotha administratif pour aller plus loin que la directive et instaurer un contrĂ´le plus pesant.
Nous devons prendre garde Ă  obtenir une transposition a minima, et non pas une remise ne question globale de la loi Sapin, dĂ©sormais bien maĂ®trisĂ©e par les collectivitĂ©s. Par exemple, respecter le seuil de 5 millions d’euros, ou encore ne pas toucher aux secteurs qui sont exclus du champ d’application de la directive, mais concernĂ©s par la lĂ©gislation française, bien respecter les dispositions prĂ©vues en matière de « in-house ».
La vigilance s’impose donc !

Kalkuton

16/01/2014 09h49

Apparemment rien de rĂ©volutionnaire, toutes les dispositions Ă©voquĂ©es ici existent dĂ©jĂ  dans le CMP… pas très convaincant.

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