Les collectivités se mobilisent pour la sauvegarde de l’usine rennaise de semi-conducteurs ST Microelectronics, promise à fermeture en mars 2004. Le conseil régional de Bretagne a annoncé le 3 octobre qu’il examine, “ en étroite collaboration avec la Préfecture de Région et le Ministère de l’industrie, toutes les solutions qui permettraient de conserver à Rennes le potentiel technologique, de recherche et de compétences de l’entreprise ”. Par ailleurs, la Région va demander au ministère de l’Industrie d’établir le cahier des charges d’une expertise indépendante des solutions permettant le maintien d’une activité industrielle sur ce site.
Simultanément, la communauté d’agglomération Rennes Métropole annonce qu’elle va mandater un cabinet indépendant, national ou international, pour explorer toutes les pistes alternatives à la fermeture. 600 emplois, dont 450 en durée indéterminée, sont concernés. Parmi les pistes de travail envisagées, la reconversion du site dans la recherche et la mise au point de microsystèmes électromécaniques (Mems) est fréquemment citée, de même que le maintien de l’activité de l’usine consacrée aux industries spatiales. Rennes Métropole a également confié une mission d’analyse et de prospective du secteur breton de l’électronique et des TIC à un spécialiste local, André Renault. Il remettra ses conclusions dans un mois.
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