Les élus du Pays d’Aix se mobilisent après la décision de la cour d’appel administrative de Marseille sur l’ouverture le dimanche de la zone commerciale de Plan-de-Campagne qui compte 400 établissements et 6.000 salariés.
Depuis son ouverture il y a quarante ans, une grande partie des commerces (200 aujourd’hui) bénéficient de dérogations d’ouverture le dimanche renouvelées chaque année par la préfecture. Ce sont ces arrêtés d’ouverture de 1995 à 1997 qui ont été attaqués par la Société des commerçants, industriels et artisans de Marseille et sa région (Sociam) et annulé en première instance par le TA, ce qui vient d’être confirmé en appel. Les élus craignent que ce jugement ne fasse jurisprudence et estiment que l’ouverture dominicale a structuré l’emploi et l’économie locale. Sa suppression pourrait ainsi coûter un millier d’emploi alors que le dimanche représente 28% du chiffre d’affaires de la zone (762 millions d’euros et 16,4 millions de taxe professionnelle). Un accord signé en janvier 2002 entre toutes les parties concernées prévoit un moratoire de cinq ans et une transformation progressive vers une zone plus tournée vers les loisirs.
Dans ce cadre, la communauté du Pays d’Aix va voter en février un programme de 7,6 millions d’euros pour requalifier le site.
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