Le World Wildlife Fund (WWF-France) a lancé mardi à Nîmes une campagne de prélèvements sanguins auprès de volontaires riverains du futur incinérateur, afin de d’étudier la toxicité de ce type d’installation pour traiter les déchets.
Une centaine de personnes, habitant dans un rayon de 500 m à 4 km de l’incinérateur Nîmes-La Bastide, est invitée à faire une prise de sang, dont l’analyse servira de « base zéro » pour de futurs prélèvements, une fois l’incinérateur en fonction.
Ces volontaires s’engagent à ne pas être en contact avec l’industrie chimique et à subir une autre prise de sang dans trois ans.
« C’est une première en Europe. On agit avant la mise en service de l’incinérateur. Et on verra ainsi les taux de toxiques dans le sang après quelques années de fonctionnement », a expliqué à l’AFP Daniel Richard, président de WWF-France.
Selon l’organisation de protection de la nature WWF, qui s’est engagée dans la lutte contre les incinérateurs en Camargue, les rejets toxiques dans l’atmosphère mettent en danger la santé des habitants.