Concrètement, la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a chargé la Société du Grand Paris de concevoir et de construire un nouveau de réseau de métro à l’échelle du Grand Paris. La loi prévoit aussi que les ouvrages construits par la SGP doivent intégrer des réseaux de communication électronique à très haut débit. L’objectif est simple : que les voyageurs du Grand Paris Express puissent accéder à des services innovants dès 2020, à l’ouverture du premier tronçon de la ligne 15. Grandes entreprises, collectivités locales, start-up, délégataires de missions de service public sont invités à répondre à l’AMI pour contribuer à ce projet numérique d’intérêt général.
Programmation en amont – « Le but est de définir le dimensionnement et les composantes de l’infrastructure numérique à déployer dans le métro » explique Etienne Guyot. Le Grand Paris Express devrait devenir ainsi une plate-forme d’innovation ouverte, au bénéfice des territoires, grâce à la politique d’ouverture des données ou « open data. » « L’objectif sera notamment d’amorcer l’innovation ouverte en offrant aux développeurs d’applications l’opportunité de commencer à modéliser des services et des applications utiles aux voyageurs, tels que des services d’aide à la mobilité, d’accessibilité, de conciergerie, ou de places assises dans les trains » explique aussi Etienne Guyot.
Potentiel numérique – En complément des efforts de l’Etat, des collectivités et des opérateurs pour réduire la fracture numérique en Ile-de-France, la Société du Grand Paris espère déployer le long de son réseau une constellation d’infrastructures numériques (fibre optique, espace techniques, Datacenters) sur-capacitaires par rapport aux besoins du métro, et totalement redondantes. « Cet accélérateur numérique, ouvert aux opérateurs de services télécom pourrait faciliter l’accès des PME à des offres de services de « classe mondiale » (cloud, sécurité…). » Certaines gares du Grand Paris pourraient accueillir des espaces de télétravail ou de coworking. Enfin, de nouveaux services pourraient voir le jour, tels que l’aide à la mobilité.
Les premières pistes – Parmi les projets qui pourraient être immédiatement pris en compte dans la conception des ouvrages, il faut citer la piste « fibre optique », avec le déploiement de câbles optiques de très grande capacité ; la piste Datacenters, avec la pré-installation d’espaces techniques dans les gares ou à proximité de leurs équipements. D’autres axes, tels que le réseau à très haut débit sans fil indoor, et le réseau de géolocalisation sans fil indoor ont été évoquées. Enfin, la piste « hébergement de tiers lieux » ouvre de nombreux horizons, avec la pré-installation d’espaces de travail mutualisés, de type Coworking, business centers…
Pour répondre à l’AMI , les contributeurs doivent télécharger le dossier de consultation sur le site www.marches-publics.gouv.fr dans « consultations en cours »-recherches rapides sous le numéro : « AMI2013-01 »
Les contributions doivent être transmises à l’adresse mail AMI@societedugrandparis.fr avant le 21 février à midi.
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