La Ville de Lyon a adopté une charte d’éthique de la vidéosurveillance, visant à accorder aux citoyens une plus grande protection des libertés individuelles que celle garantie par la loi.
Cette charte, élaborée par le collège d’éthique de la vidéosurveillance mis en place en juin 2003 par la municipalité, a été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal.
Cette charte renforce notamment le dispositif d’information du public dans chaque site équipé de caméras de vidéosurveillance et précise les conditions d’accès aux images enregistrées, a expliqué Jean-Pierre Hoss, conseiller d’Etat et président délégué du collège.
A l’exception d’une réquisition par la justice, ces images seront détruites au bout de huit jours et non dans un délai maximum d’un mois comme le stipule la loi.
Par cette charte, la Ville de Lyon s’engage également à assurer la formation « déontologique » des agents d’exploitation du réseau.
Toute personne s’estimant victime d’un préjudice pourra par ailleurs saisir le collège d’éthique qui agira comme médiateur, a expliqué Jean-Pierre Hoss.
Le collège d’éthique est composé d’élus de la majorité et de l’opposition, de personnalités du monde du droit, de l’économie et de l’éducation et de représentants des associations de défense des droits de l’Homme.
Sécurité
Lyon adopte une charte d’éthique de la vidéosurveillance
Publié le 21/04/2004 • dans : France
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