«L’Etablissement public des Haras nationaux sera dissout», a confirmé Jérôme Cahuzac, député-maire de Villeneuve-sur-Lot, interrogé le 4 décembre par la Gazette des communes. Inquiet du devenir des Haras Nationaux, qui occupe au centre ville de Villeneuve-sur-Lot un site de deux hectares, ce dernier avait rencontré, le 18 novembre à Paris, Pascal Viné, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, et Nicole Blanc, directrice générale des Haras Nationaux.
Le député-maire a ainsi obtenu la confirmation que la réforme, menée directement par l’Elysée, doit être opérationnelle pour le 1er janvier. D’après l’élu villeneuvois, l’Elysée envisagerait de remplacer l’Etablissement public des Haras nationaux par deux entités : d’une part, l’Institut du cheval et de l’équitation lequel sera implanté à Paris ; d’autre part, un groupement d’intérêt public avec une participation de l’Etat à hauteur de 51%. Les 49% restants seraient répartis entre les collectivités et des privés. «A ce jour, nous n’avons aucune information sur les conditions et les conséquences de notre appartenance à ce GIE », a indiqué Jérôme Cahuzac. Ce dernier déplore la rapidité avec laquelle est menée cette réforme et sans concertation avec les élus.
Outre son inquiétude pour l’avenir des 21 personnes employées par les Haras nationaux à Villeneuve-sur-Lot, il s’inquiète de la volonté de l’Etat de transférer au secteur privé l’étalonnage, actuellement géré par ces Haras. «On peut légitimement s’interroger sur les conditions dans lesquelles cet étalonnage continuera d’être garanti dans des conditions financières raisonnables pour les éleveurs», ajoute-t-il.
Selon lui, est en jeu la continuité du service d’étalonnage garanti à ce jour aux éleveurs du Lot-et- Garonne et des départements limitrophe (Lot, Dordogne, Tarn et Garonne).
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