Le conseil régional du Languedoc-Roussillon, réuni en assemblée plénière, a voté mardi 18 mai à Montpellier le principe du dépôt d’une plainte contre X avec constitution de partie civile pour destruction de documents administratifs juste avant l’arrivée, fin mars, de la gauche à la tête du conseil.
Le président du conseil régional George Frêche (PS) a expliqué qu’au cours de la dernière quinzaine de mars, entre 9 et 16 tonnes d’archives avaient été broyées dans le parking situé au sous-sol du bâtiment abritant le conseil.
Il a dénoncé une « destruction à la hâte », précisant qu’il était en possession de « preuves », les factures de la société ayant accompli ce travail de broyage. En outre, 33 ordinateurs ont été vidés de leur mémoire, a-t-il dit à la presse. M. Frêche a rappelé qu’une loi protégeait les documents publics
L’ancien président UMP du conseil régional Jacques Blanc a jugé ces accusations « intolérables ».
Chaque année, a-t-il dit, des tonnes de documents sont détruites. Il a précisé que ceux détruits en mars n’étaient pas des archives régionales, mais des papiers personnels des conseillers régionaux sortants. M. Blanc s’est réservé le droit de saisir la justice.
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