« Une exigence de démocratie de proximité »
Nos grandes villes doivent encore se renforcer, car elles sont embarquées dans une compétition européenne et internationale. La métropole est une idée qui est dans les tuyaux depuis longtemps. Ce que prévoit le projet de loi n’est pas une révolution. Nous sommes, à Bordeaux, en communauté urbaine depuis 1968. Nous restons, avec le nouveau texte, un établissement public de coopération intercommunale et ça me convient. Je suis frappé par la vitalité du fait communal dans une agglomération comme la mienne. Cela tient à l’histoire mais aussi à l’exigence de démocratie de proximité.
« Je n’ai pas l’intention de disparaître »
Le fléchage assurera la parité, mais là encore, ce ne sera pas une révolution. La campagne électorale se déroulera dans les communes. Dans le mandat qui vient, on ne saute a priori pas le pas. Mais on va voir comment ça se passe… Si la métropolisation va vers la fusion de communes, cela pose un grave problème. Si je ne suis pas président de la communauté urbaine, mais maire de Bordeaux, je n’ai pas l’intention à me laisser marginaliser. Je ferai entendre ma voix. Je n’ai pas l’intention de disparaître.
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