C’est dans le cadre de la 22è Université d’Hourtin (Gironde) que Michel Sapin, le ministre de la fonction publique et de la réforme de l’Etat a annoncé le 21 août l’entrée de la France « dans la deuxième étape de l’administration électronique. Le ministre a définit cinq exigences qui gouverneront le déploiement de l’administration électronique. Il a ainsi affirmé le souhait du gouvernement de généraliser les téléservices à l’ensemble des services publics d’ici 2005. Un deuxième axe porte sur la protection des données personnelles : « chaque citoyen disposera d’un coffre fort électronique accessible seulement par lui. Il y gérera l’ensemble de ses échanges avec les administrations ». Troisième exigence : moderniser l’administration pour tous, et pas seulement pour les internautes. « Outil de la citoyenneté », l’administration électronique doit aussi « enrichir le débat démocratique ». Un débat national sur les enjeux civiques de l’administration électronique sera d’ailleurs lancé dans les prochaines semaines. Michel Sapin a également insisté sur la nécessité de « faire confiance aux fonctionnaires », et programmé la mise en ligne prochaine de tous les agents publics. Cette deuxième étape sera officiellement lancée au cours du Comité interministériel pour la société de l’information du 10 octobre prochain. Enfin, la mission interministérielle de soutien technique pour le développement de l’administration électronique (MTIC) disparaîtra dans les prochains jours pour renaître sous la forme d’une Agence pour les technologies de l’information et de la communication (ATICA), chargée de l’ensemble des aspects techniques du développement de l’e-administration, et notamment l’interopérabilité de tous les systèmes d’information publics.
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