« Ce plan est l’expression d’une politique complète, avec le logement comme principal débouché, mais aussi la prise en compte de la multifonctionnalité de la forêt qui passe par une parfaite articulation entre les politiques forestières, industrielles, énergétiques et environnementales », s’est réjoui Jean-Claude Monin, président de la fédération nationale des communes forestières.
Il a notamment insisté sur l’engagement fort de l’État consacré par la signature de trois ministères, notant que l’agriculture, le redressement productif et l’égalité des territoires s’allient pour mettre la forêt publique au service du logement.
L’ONF conforté – Les maires forestiers se sont aussi dits satisfaits du volet décentralisation de ce plan qui met les collectivités en première ligne. Celles-ci sont en effet les principaux donneurs d’ordres en matière de construction et d’énergie bois. La valorisation des bois français par des processus de certification constitue aussi un sujet de contentement pour les communes forestières. « Nous sommes satisfaits de l’équilibre de ce plan qui tient compte de toutes les dimensions de la gestion durable de la forêt », précise-t-on à la FNCOFOR.
En marge de la signature de ce nouveau plan bois, les acteurs publics de la forêt rappellent le rôle primordial de l’ONF. Fortement soutenu financièrement par l’État, l’office s’est depuis le printemps 2013 doté d’une feuille de route qui semble satisfaire ses partenaires dans les communes forestières. « Avec 310 unités territoriales dotées de sept à dix agents chacune nous espérons que le maillage territorial sera sauvé », précise-t-on à la FNCOFOR.
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