Le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) a préconisé dans trois rapports diffusés en début de semaine, la mise en place de parcours de formation individualisés, d’un droit syndical rénové et la nécessité d’harmoniser les procédures de promotion interne.
Ces trois rapports adoptés le 7 juillet par le CSFPT portent sur la formation professionnelle, le droit syndical et les « quotas d’avancement de grade » pour les agents de collectivités territoriales.
Les propositions visent « à renforcer l’attractivité de la FPT et à simplifier son fonctionnement », souligne le président du Conseil supérieur, Claudy Lebreton, dans une lettre de présentation des rapports.
La FPT qui compte 70% d’agents en catégorie C et va être confrontée comme les ministères, les hôpitaux et le secteur privé, à des départs massifs d’agents à la retraite, « doit se donner les moyens d’élever le niveau général de formation », souligne le CSFPT.
Il préconise la « personnalisation et l’individualisation du parcours de formation », avec un « passeport formation », des entretiens d’évaluation et un bilan de compétences.
En matière de droit syndical, le CSFPT estime « souhaitable de pouvoir subventionner les syndicats », ce qu’une collectivité ne peut pas faire actuellement. Les agents « ne doivent pas être freinés dans leurs activités syndicales par des risques que ces activités pourraient représenter pour leur carrière », ajoute le Conseil supérieur.
Sur les quotas d’avancement de grade, que le CSFPT qualifie d' »entrave mal vécue par les agents », il estime qu’il faut « dynamiser et harmoniser les mécanismes de promotion interne, faire coïncider la promotion interne » avec le « niveau de responsabilité des agents promus » et « lier ces quotas au recrutement ».
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