L’école et la police – ou la gendarmerie – ont formalisé leur partenariat contre l’augmentation des violences scolaires lundi à Dreux, où les ministres de l’Intérieur et de l’Education ont signé un protocole d’accord entre les deux institutions.
Ce protocole instaure un policier ou un gendarme « correspondant » pour chaque collège et lycée.
« C’est une expérience qui existait déjà dans un certain nombre d’établissements en France, nous avons voulu la généraliser », a précisé Dominique de Villepin.
« Ce correspondant aura une connaissance de chaque établissement beaucoup plus grande, il ne sera pas dans le collège mais sera le correspondant du chef d’établissement », a expliqué François Fillon.
Le texte précise que le « correspondant » et le chef d’établissement devront notamment « échanger des informations », « élaborer un diagnostic sécurité de l’établissement » et « transmettre les signalements relatifs aux faits de violence ».
Parallèlement, le dispositif prévoit l' »organisation en commun (…) de séances d’information sur la sécurité, le racket, les injures racistes ou sexistes, les violences », ainsi que des actions de prévention sur les toxicomanies et la sécurité routière.
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