Deux mois après votre nomination, quel est le bilan de vos actions ?
Nous sommes dans la « zone grise » entre la réaction humanitaire immédiate et la reconstruction.
Plusieurs missions interministérielles se sont rendues fin janvier et en février au Sri Lanka et en Indonésie où se concentrent les interventions des Autorités françaises. L’objectif était de cerner aussi vite que possible les besoins de reconstruction avec les autorités locales, les ONG et les entreprises ou établissements publics français sur place, afin d’apporter une plus value dans un contexte d’offre internationale très importante. Avec un calendrier serré. En Indonésie, le Président devrait approuver fin mars un premier plan global de reconstruction. A Sri Lanka, nous avons remis des projets d’intervention à la TAFREN, l’organisme de coordination auprès du gouvernement. Certains ont déjà démarré. Nous devons élaborer et soutenir des projets à impact rapide dont les délais d’instruction côté français ont été raccourcis.
Quelles sont les priorités d’action ?
Le soutien à des activités dites de <
Comment les collectivités françaises peuvent-elles intervenir ?
Nous avons établi des relations régulières avec les associations et fédérations des collectivités locales. Nous avons partagé avec elles les conclusions de nos missions sur place. Nous leur faisons part des projets qui nous paraissent pouvoir intéresser les collectivités locales.
Des rencontres plus spécifiques sont prévues dans les prochaines semaines. Nous organiserons, probablement début mai, un <
Avec chaque Ministère concerné, nous analysons collectivement, chaque vendredi, plus d’ une cinquantaine de propositions d’opérateurs publics et privés, fruits de la concertation avec les autorités locales et les postes diplomatiques dont certains pourraient faire l’objet d?un cofinancement de l’Etat français et des collectivités. La mise en oeuvre d’un programme multisectoriel au Sri Lanka est aussi en cours d’élaboration dans le district de Trincomalee. Aux Maldives, un programme d’aide du PNUD « adopter une île » est en cours. Nous avons déjà identifié à ce jour et approuvé 7 projets au Sri Lanka, 6 projets en Indonésie et 3 en Thaïlande.
Comment concevez-vous votre rôle vis-à-vis des collectivités locales ?
La mission n’a bien évidemment pas un rôle de prescripteur mais de facilitateur. Une collectivité peut nous présenter un projet en fonction duquel nous la mettrons en relation avec notre ambassade et les autorités des pays concernés, chargés de piloter la phase de post urgence et de reconstruction. De notre côté, nous faisons circuler les informations à la fois gé
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