Les principales collectivités territoriales basées à Toulouse ont commencé à faire campagne mercredi 29 juin pour que la ville rose accueille « des éléments clés », voire le futur siège du système européen de navigation par satellite Galileo.
Le président socialiste de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy a annoncé qu’il demandait « à l’Etat de fédérer toutes les forces, les industriels, la Région, le département de Haute-Garonne, et l’agglomération du Grand Toulouse, pour appuyer la candidature de Midi-Pyrénées à l’accueil du siège du futur concessionnaire, comme il l’avait fait avec succès en 2000 pour que l’A380 soit assemblé à Toulouse ».
De leur côté le président du Grand Toulouse, – le ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy -, et le maire de la ville Jean-Luc Moudenc (UMP), ont rendu publique une lettre adressée au commissaire européen aux transports Jacques Barrot.
Ils y soulignent que le concessionnaire retenu lundi par Bruxelles est formé de « deux groupements fortement implantés à Toulouse, EADS-Thales et Alcatel-Finmeccanica ». Le grand Toulouse a des « atouts essentiels (…) pour l’installation d’éléments clés du programme Galiléo », ajoutent-ils.
MM. Douste-Blazy et Moudenc invitent le commissaire à venir à Toulouse pour lui montrer « que l’ensemble des acteurs économiques locaux se mobilise pour participer, sur les traces d’Ariane ou d’Airbus, à la réussite du grand défi industriel que représente Galiléo ».
Martin Malvy a regretté devant le conseil régional que le Président de la République Jacques Chirac n’ait pas encore répondu à une lettre écrite le 19 mai pour réclamer sa mobilisation. « Il y a apparemment un certain attentisme de la part de l’Etat alors que la compétition est vive », a-t-il ajouté.
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