« Nous avons été entendus »
Retrouvez-vous parmi les annonces gouvernementales, les propositions que vous avez faites au sein de la Conférence nationale des services publics en milieu rural ?
Oui, car il n’y a plus de passage en force, ni d’approche sectorielle. Le rural profond a été entendu par l’Etat. Certains opérateurs, comme La Poste – à ce titre la présence de son président dans notre Congrès est un signe positif -, sont prêts à jouer le jeu.
Le montant du fond de soutien aux projets innovants de services publics vous paraît-il suffisant ?
Ce n’est qu’une première étape. Et il n’a pas pour vocation principale de financer les grands services régaliens. Il pourra récompenser les élus locaux, qui, ici, lancent une crèche ouverte à des horaires modulables en fonction des parents, là, mettent en place des services à la personne particulièrement ingénieux.
Les concertations menées par les préfets dans chaque département ne sont-elles pas une manière de « doubler » votre Conférence ?
J’y vois surtout une façon de décliner nos idées. Comme je vois dans la nouvelle Conférence de la ruralité, un moyen de faire valoir la voix de nos territoires. Une chose est sûre : au sein de la Commission des communes et territoires ruraux de l’AMF, nous resterons très vigilants.
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