Le maire (PS) de Rennes (Ille et Vilaine), Edmond Hervé, a tenu à remercier les services municipaux pour leur implication dans la remise en état de la ville dès dimanche matin 11 décembre, au lendemain d’une après-midi et d’une nuit de violences urbaines. « Le personnel de la ville nous a permis de retrouver très tôt dimanche matin une ville propre, calme et belle », a-t-il déclaré à l’issue de cette flambée de violence née de l’interdiction par la préfecture de la traditionnelle rave-party qui se tient en marge du festival des Transmusicales. Une trentaine de personnes du service de propreté de la ville sont intervenues à plusieurs reprises durant le week-end pour nettoyer les rues du centre-ville, très fréquentées en cette période de l’année. Edmond Hervé a également rejeté la responsabilité de cette situation sur la préfecture. « Cette interdiction était une erreur : nous en avons subi les conséquences. Nous avions proposé un terrain parfaitement acceptable qui avait d’ailleurs déjà accueilli une telle manifestation », a poursuivi le maire de Rennes, qui refuse que l’amalgame soit établi entre les « Trans » et ces « débordements inadmissibles ».
De son côté, la préfète de région Bretagne, Bernadette Malgorn, a réaffirmé que l’interdiction de la rave avait été prise en raison de l’absence de garanties fournies par les organisateurs de l’événement. «Si le rassemblement avait été autorisée, nous aurions eu plusieurs milliers de ravers qui se seraient concentrés sur l’agglomération rennaise, ce qui aurait été encore plus difficile à gérer », a-t-elle indiqué dimanche. Au total, 31 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, une dizaine de vitrines ont été brisées, et plusieurs poubelles ont été incendiées dans le centre-ville durant la nuit du 10 au 11 décembre.
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