La Mutualité de la Fonction publique (MFP), première mutuelle de fonctionnaires, estime le 12 juin que la déclaration du président Chirac du 8 juin sur la protection sociale complémentaire des agents publics « va dans le bon sens ».
Lors d’un discours prononcé à l’ouverture du congrès de la Mutualité française à Lyon, le président de la République s’est dit « attentif à ce que l’Etat employeur continue à garantir, y compris sur le plan législatif, la protection complémentaire de tous les fonctionnaires, actifs ou retraités, à travers un système solidaire ».
« Les propos du chef de l’Etat confirment la nécessité de sécuriser la protection sociale complémentaire des agents publics dans le cadre d’une loi », se félicite la MFP, ajoutant que ces propos reconnaissaient en outre « la mission d’intérêt général assumée par les mutuelles de fonctionnaires au travers de leur système solidaire, notamment entre actifs et retraités ».
Revendiquant 5 millions d’adhérents et la prise en charge de 9 millions de personnes, la MFP réclame avec cinq syndicats de fonctionnaires « la mise en place d’un cadre juridique respectueux des solidarités régissant la protection sociale complémentaire des agents des trois fonctions publiques ».
Un vide juridique entoure le versement des aides publiques à la MFP, conséquence d’un arrêt du Conseil d’Etat. En juillet 2005, la Commission européenne a recommandé à la France de modifier le système d’aide publique profitant à la MFP.
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