La FSU, premier syndicat de la fonction publique d’Etat, a fustigé le 11 juillet dans un communiqué l’incapacité du service des pensions de l’Education nationale à « faire face » aux conséquences de la réforme des retraites de 2003, pointant un défaut d’information du personnel.
Le syndicat affirme ainsi qu’à la suite d’une circulaire du 20 avril, adressée aux rectorats et universités, « le service des pensions du ministère de l’Education nationale refuse d’établir le dossier d’examen des droits de pension pour les fonctionnaires nés en 1947 ou antérieurement qui n’en disposent pas encore ».
Résultat: « les fonctionnaires qui doivent partir en retraite cette année ne vont avoir qu’une estimation ou une évaluation de ce qu’ils vont véritablement toucher », fait valoir Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU.
Pour lui, il y a des « risques de difficultés et de retards de paiement de la pension des personnels concernés lorsqu’ils feront valoir leurs droits ».
Pour la FSU, donner la priorité aux personnels nés après 1948, alors que la loi prévoit un droit à l’information pour tous, montre que l’Education nationale « n’a pas les moyens de faire face aux besoins en matière d’informations sur les retraites ».
Le syndicat demande davantage « de moyens matériels et humains » au service des pensions « pour lui permettre de remplir sa mission dans le respect des droits des personnels ». Il réclame également l’annulation de la circulaire du 20 avril.
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