Le ministre délégué aux collectivités locales a annoncé le 18 septembre aux pompiers professionnels que l’indemnité de 72 euros qu’ils revendiquaient serait rétablie pour les adjudants-chefs et toucherait un public plus large.
Le 18 septembre, les sapeurs-pompiers professionnels avaient multiplié les actions à travers la France pour exiger notamment le rétablissement de la « nouvelle bonification indiciaire » (NBI) accordée le 3 juillet aux chefs d’équipe, de véhicule et de groupe, puis supprimée le 31 juillet.
Selon le ministère, la partie du décret octroyant cette prime avait été abrogée avant même son entrée en vigueur parce que la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS) n’avait pas donné son avis comme le prévoit la loi.
Selon les syndicats, la prime avait été supprimée « sous la pression de présidents de conseils généraux et de présidents de SDIS », qui protestaient contre cette dépense supplémentaire non prévue.
Finalement, Brice Hortefeux a présenté le 18 septembre à six syndicats le texte d’un nouveau décret « qui sera soumis dès la prochaine CNSIS du 26 septembre.
« Ce décret restituera la NBI aux adjudants-chefs mais bénéficiera également à un public plus large, augmentant de 50% le nombre de bénéficiaires « , détaille le communiqué. « L’ouverture des travaux » d’application du protocole d’accord sur l’amélioration des carrières a également été annoncée par le ministère. En dépit de ces annonces, les syndicats ont décidé de maintenir la manifestation prévue le 25 septembre à Paris. En effet, « ce problème de la NBI n’est que le catalyseur du mécontentement grandissant dans nos rangs », assure le syndicat national des sapeurs-pompiers, en réclamant « l’ouverture immédiate de négociations » sur « la fin de carrière », le « temps de travail » et l’instauration d’une prime pour les pompiers pros « intervenant dans les zones sensibles ».
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