«Comment utiliser au mieux les fonds européens pour répondre aux problèmes urbains ?». Cette question est au coeur du 14è séminaire du réseau URBAN France qui se tient jusqu’au 22 septembre à Bastia (Haute-Corse). A quelques mois de la fin d’URBAN II, les neuf villes françaises qui en ont bénéficié veulent préserver les acquis de ce PIC (programme d’intérêt communautaire) initié pour financer la réhabilitation de quartiers en difficulté.
A Bastia, les 11 M alloués pour la période 2000-2006 ont permis la création de la maison des quartiers sud, du pôle des services public de Lupino, de la maison des associations de San Angelo, d’un parking…
Mais ils ont aussi apporté une méthode. « Notre implication dans le programme européen a été formatrice », indique Emile Zuccarelli, député-maire. « La rigueur qu’impose l’Europe nous sert dans d’autres domaines ». Cela aussi été le cas à Strasbourg. « Nous avons transposé la méthode URBAN au contrat de ville », précise Pascal Mangin, adjoint au maire et secrétaire général du Réseau.
Pour sa présidente, Agathe Cahierre, première adjointe au Havre, « nous avons su faire valoir le phénomène urbain auprès de la commission européenne. Désormais, le combat s’est déplacé de l’Union vers les pays. A nous de faire en sorte que la France prenne en compte la dimension urbaine dans les programmes opérationnels ».
Le dispositif succédant à URBAN II prendra la forme d’un appel à projet lancé dans chaque région d’ici la fin de l’année. La France fournira la liste des sites retenus à l’automne 2007.
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