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Développement économique

Après l’A380, l’horizon s’assombrit sur d’autres programmes-clés d’Airbus

Publié le 05/10/2006 • Par La Rédaction • dans : France

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La profonde crise déclenchée chez Airbus par les retards de l’A380 semble s’étendre, des doutes pesant désormais sur le lancement du long-courrier A350 et le programme d’avion militaire A400M, et l’avionneur reconnaît un décrochement durable face au rival Boeing.
EADS a émis des réserves le 5 octobre sur l’avenir de l’A350, après l’annonce des graves déboires de l’A380, qui vont générer un manque à gagner de 4,8 milliards d’euros pour la maison mère d’Airbus et forcer à un plan d’économies drastique.
Interrogé par le Financial Times Deutschland sur un éventuel coup d’arrêt au développement de l’A350 XWB, dont le lancement industriel devait recevoir le feu vert début octobre, le co-président exécutif d’EADS Thomas Enders a répondu : « je ne peux pas l’exclure (…) au vu de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons ».
Avant de lancer ce programme, d’un coût évalué à quelque 9 milliards d’euros, EADS veut s’assurer d’avoir les ressources financières et industrielles nécessaires, et d’avoir tiré toutes les leçons des difficultés de l’A380, a détaillé un porte-parole du groupe européen.
Le patron d’Airbus, Christian Streiff, juge pourtant « fondamental » de lancer cette famille de long-courriers, destinée à concurrencer le futur 787 de Boeing.
« Même si nous arrivons avec trois à quatre ans de retard par rapport au 787 de Boeing, cette question (de l’A350) est capitale pour le développement d’Airbus. Etre absent d’un créneau qui représente 40% de la valeur du marché est difficile à imaginer », souligne-t-il dans un entretien au Monde daté du 29 septembre.
M. Streiff a par ailleurs ravivé les craintes d’un possible retard de son programme d’avion de transport militaire A400M. «La situation est tendue (…) Nous sommes exactement sur les rails mais sans aucune réserve de temps», a-t-il indiqué.
Parallèlement, le patron d’Airbus a commencé à lever le voile sur ses projets de réorganisation industrielle entre la France et l’Allemagne, tout en reconnaissant qu’il faudra « une dizaine d’années pour revenir au niveau de Boeing en termes de développement et d’efficacité ».
M. Streiff a notamment évoqué la possibilité d’assembler le futur A350 sur la ligne d’assemblage de Toulouse, et de transférer la fabrication des A330 et des A340 sur le site allemand de Hambourg. Il a aussi laissé la porte ouverte à un éventuel rapatriement des activités allemandes sur l’A380 vers Toulouse, en promettant de trancher « dans trois ou quatre mois ».
Les dirigeants d’EADS et d’Airbus se sont malgré tout employés à rassurer les craintes des politiques exprimées la veille de part et d’autre du Rhin sur les conséquences de la restructuration.
« Je tiens à souligner clairement l’engagement (d’EADS) pour Hambourg » (nord de l’Allemagne), a dit M. Enders lors d’une rencontre avec le ministre allemand de l’Economie, coupant court aux rumeurs de délocalisations.
M. Streiff a quant à lui tenu à assurer que les suppressions d’emploi à venir feraient l’objet d’une concertation et qu’il comptait « définir le plan de marche » avec les syndicats « d’ici novembre ».
Le sous-secrétaire d’Etat britannique à la défense, Paul Drayson, a appelé le 5 octobre les gouvernements européens à cesser leurs ingérences dans EADS. « Il est important pour EADS d’aller dans une direction qui soit libre d’interférence politique », a-t-il estimé.

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