Les maires des villes moyennes ont fait part le 9 octobre de leur opposition à un nouveau changement des dates des élections municipales qui avaient été repoussées en 2005 à mars 2008 pour cause d’abondance de scrutins.
Plusieurs responsables de l’UMP ont estimé ces dernières semaines que la meilleure date pour les municipales serait finalement plutôt l’automne 2007 que le mois de mars 2008.
« Une telle modification poserait en effet des problèmes de gestion tant au niveau organisationnel que sur le plan juridique pour les équipes municipales et serait source de paralysie et de contentieux », estime le conseil d’administration de la Fédération des maires des villes moyennes (entre 20.000 et 100.000 habitants) dans un communiqué.
« Les règles applicables en matière de financement de la campagne électorale et en particulier la date de départ de la prise en compte des dépenses de campagne (un an avant le scrutin, soit le 1er mars 2007 – ndlr) en est l’illustration la plus flagrante », selon la Fédération des villes moyennes dont le conseil d’administration est présidé par Bruno Bourg-Broc, député-maire (UMP) de Châlons-en-Champagne. «C’est pourquoi les maires des villes moyennes renouvellent leur attachement au respect de la loi du 15 décembre 2005 qui fixe la date des élections municipales à mars 2008 », a t-il ajouté.
Les maires des petites villes avaient également fait part le 6 octobre à Cancale (Ille-et-Vilaine), lors de leur assemblée générale, de leur opposition à un changement de date. L’Association des maires de France (AMF) est également hostile à un nouveau bouleversement du calendrier électoral.
Thèmes abordés